Cette semaine, Marvel nous offre encore un tie-in à Infinity, la fin de l'épopée démarrée dans le précédent numéro de Guardians Of The Galaxy . Mis à part ce numéro un peu spécial, les autres séries suivent leur cours et il y a cette semaine eu de bonnes surprises.

N'oubliez pas que DavIds vous propose son habituel Zap'DC où encore une fois, il revient sur Forever Evil.

Gare à toi si tu loupes ça !

Superior Spider-Man #7 (5/5)

L’arc en trois numéros avec le Superior Sinister Six se conclut en totale apothéose ! Les pages de Marco Checchetto restent bien entendu sublimes, mais il faut avouer que ce dernier excelle vraiment dans ce numéro, avec des planches impressionnantes, notamment celles où l’on voit Flint Marko, alias Sandman , plus menaçant que jamais vis-à-vis de new York. Mais ce qui frappe au moins autant que les dessins dans ce numéro, ce sont bien les thèmes abordés par Christopher Yost. Il nous montre parfaitement le rôle que jouent les super-héros dans la création de super-vilains. Ces derniers sont là pour menacer le héros, et avoir un Spider-Man qui cherche à être meilleur que jamais a pour impact de rendre ses super-vilains habituels plus dangereux que jamais. Les quelques passages mettant les deux personnages citées aux prises l’un avec l’autre sont vraiment superbes, et Yost parvient bien à nous faire ressentir une certaine empathie pour Flint Marco. Au final, il dépeint héros et vilains comme ayant une relation très particulières et ce qui est presque comique dans ce numéro, c’est que l’on remarque que ces derniers en veulent véritablement au héros d’avoir durci ses méthodes.

Il ne faut cependant pas oublier le personnage de Sun Girl plutôt bien utilisé également, cette dernière représentant une jeune génération de héros qui admire le Tisseur, un type de personnage pas si souvent représenté que ça dans les comics, ce qui apporte un point de vue franchement rafraîchissant.

Bref, ce numéro est une réussite totale tant au niveau du scénario que des dessins. Ne le loupez pas !



Deadpool #20 (5/5)

Nous n’avons pas encore profité des numéros spéciaux qui permettent de patienter le temps d’un numéro entre chaque arc majeur de la série. Il est temps de le faire avec ce troisième numéro du type qui nous mène droit vers la fin des années 1960.

Et autant dire que même s’il s’agit d’épisodes de transitions, Duggan et Posehn font tout pour rendre cette dernière plaisante. Ces numéros spéciaux sont presque plus funs à lire que les numéros habituels de la série, et c’est d’autant plus vrai pour ce #20, qui vient tout de suite après The Good, The Bad & The Ugly, un arc très sérieux pour le mercenaire disert. Les deux scénaristes nous proposent donc cette fois une ambiance 100% 60’s et ça débute dès la page de crédit, avec des surnoms donnés aux membres de l’équipe artistique (mention spéciale à Alan « Very » Fine). Les deux compères se jouent totalement des codes et proposent un numéro très chargé en action durant lequel ils feront voyager Deadpool à travers le monde, et même au-delà. Les références fusent et à l’occasion de certains passages, il y a un gag par panel, et la plupart font mouche.

Ils sont en plus accompagné du dessinateur Scott Koblish, au style délicieusement rétro, et dont les dessins profitent de la superbe colorisation du très bon Val Staples, qui nous propose un rendu rétro mais qui tire merveilleusement parti es avancées technologiques modernes.

Un troisième numéro faisant revisité le passé des comics une fois de plus indispensable. Espérons qu’un jour Marvel aura la bonne idée de collecter tous les numéros de ce style de cette série dans un même album.



Amazing X-Men #2 (4,5/5)

Cette série continue de prouver pourquoi il faut absolument la suivre. Elle est extrêmement divertissante à lire, que ce soit Logan et Northstar au Paradis, ou Iceman, Storm et Firestar en enfer, ces deux groupes font face à des pirates volant. Les combats sont complètement fous et Ed McGuinness s’en donne à cœur-joie. Ses dessins sont tout simplement superbes, il nous dépeint tous ces personnages sous leur meilleur jour, mention spéciale cependant à Storm, plus badass que jamais.

Jason Aaron a l’intelligence d’inclure beaucoup d’humour aux discussions et les références fusent de toute part. En seulement deux épisodes, le scénariste est parvenu à nous rendre ces personnages vraiment attachants et sympathiques et il démontre sa très grande maîtrise de l’écriture des personnages tout particulièrement grâce à Firestar, il n’oublie pas de nous confirmer via une toute petite phrase son passé d’Avenger qui n’a pas été effacé et la rend toute aussi attachante que les autres. Ce n’est que le deuxième numéro que nous la découvrons dans cette équipe – équipe qui rappelons-le était déjà quasiment formée dès le lancement de Wolverine & the X-Men en octobre 2011 – et il en fait déjà un personnage essentiel que l’on aime autant que les autres.

Bref, une série très divertissante, à la mise en image et au scénario aux petits oignons, et très accessibles pour les novices. Aucune excuse pour passer à côté !

A toi de voir mais je t'aurai prévenu !

Defenders #12 (2/5)

La série se termine avec un numéro riche en combat. William Sliney fait du très bon boulot au niveau des dessins comme à son habitude, malheureusement le scénario ne sut pas vraiment. Cullen Bunn ne développe pas grand-chose dans cet ultime numéro, on sent très bien que la série n’aurait pas dû être annulée à ce moment, mais l’on aurait pu s’attendre à ce qu’il referme cette série d’une meilleure manière.

Au vu de la conclusion, nous avons donc l’impression que l’intégralité de cette série n’aura servi qu’à ramener le personnage (une super-vilaine magique bien connue) que l’on voit de retour à la fin. En effet, on voit mal un autre scénariste reprendre cette équipe là où Bunn la laisse. Pire, une nouvelle membre rejoint l’équipe dans ce dernier numéro et c’est vraiment dommage que l’on ne voit pas si cette dernière bouleversera un peu la dynamique au sein du groupe.

Somme toute, cette annulation est plutôt classique, la série n’était pas très suivie pour de bonnes raisons. La scénarisation de Cullen Bunn y est un peu superficielle, il traite l’équipe comme un tout et ne s’intéresse pas assez à chaque personnage. Toutes ces femmes n’étant pas des plus célèbres, il aurait été de bon aloi de les présenter en bonne et due forme comme sait si bien le faire un Brian Bendis. Les relations entre certains personnages sont intéressantes, on pensera avant tout forcément à celle entre Annabelle Riggs et Valkyrie qui partagent un même corps, mais leur traitement est plutôt léger, ce qui pénalise forcément cette série, qui repose trop sur l’apparence, en l’occurrence plutôt belle avec de très bons dessinateurs qui se sont succédés.



Secret Avengers #12 (2,5/5)

Tout comme la série à son tout début, le départ de ce nouvel arc est franchement poussif. Nick Spencer et Ales Kot tentent de mettre une nouvelle situation en place, dont on avait de toute façon en fait conscience précédemment, et ne font que ça pendant un numéros. Ils bougent certains pions mais le tout est plutôt discret, et on ne perçoit pas de franc changement entre le lancement et la fin du numéro.

Butch Guice est de son côté toujours aussi bon, la série a vraiment un aspect visuel qui lui est propre grâce à ses dessins et Matthew Wilson est toujours aussi bon coloriste. Visuellement, il n’y a donc pas grand-chose à dire tant ce style colle à la peau de la série. Mais du côté de l’histoire, en plus de ne rien se passer, le tout manque d’émotion. On ne ressent absolument rien, on ne se fait même pas vraiment de soucis pour Bobbi tant cet AIM en recherche de connaissance semble éviter les problèmes.
Heureusement que la fin du numéro amène à tout cela un élément qui a toujours été et sera toujours perturbateur car difficile à prévoir. Parce que pour le moment, nous avons l’impression d’avoir affaire à un récit trop maîtrisé, qui résume la situation construite en 11 numéros plutôt que d’en créer une nouvelle.

La série retombe donc dans les mêmes travers qu’à son lancement, nous donnant le sentiment que Nick Spencer a vraiment du mal avec les entames d’histoires, heureusement, on se doute que ce qui nous attend plus tard sera bien meilleur.

Un dernier petit tour vers l'infini !

Guardians of the Galaxy #9 (4/5)

Un numéro publié une à deux semaines trop tard mais la performance des deux artistes est telle que l’on s’en moque totalement.

Francesco Francavilla est tout simplement éblouissant, il amène son propre style dans les aventures cosmiques des Gardiens et cela fonctionne complètement. Il se paye le luxe de montrer Gamora plus cool jamais via un panel évoquant le principe des ombres chinoises, nous offrent de très belles phases en vidé intersidéral. Bref, une énorme réussite graphique. L’histoire n’est pas en reste, les relations entre les personnages sont très bien développées et on espère forcément que la collaboration entre la directrice du SWORD et l’équipe la plus cool du cosmos ne s’arrêtera pas là. On retrouve en tout cas dans ce numéro tous les ingrédients qui font le succès de la série, de l’humour de Rocket Raccoon à l’étonnement constant que suscite la présence d’Angela dans cet univers. Nous n’en attendions de toute manière pas moins de Brian Bendis qui excelle dans l’écriture des personnages, en se concentrant sur chacun d’eux plutôt que de traiter l’équipe comme une seule entité.

La série tient donc comme toujours le bon bout, pourvu que ça continue !