[Zap'Marvel#26] Semaine 42

[Zap'Marvel#26] Semaine 42
Nouvelle semaine et bien entendu nouveau Zap'Marvel ! Infinity nous aura pas mal occupés avec trois chapitres tie-ins vraiment excellents, confirmant ainsi le statut de meilleur event depuis Civil War pour le crossover terrestro-cosmique de la Maison des Idées. Mais nous avons également eu l'occasion de lire d'excellents numéros de Spider-Man et Hawkeye . On ne parlera par contre pas de Fantastic Four qui malgré une histoire sympa déçoit par ses dessins.

N'oubliez pas le Zap'DC de DavIds qui vous permet également d'y voir un peu plus clair dans les sorties DC de la semaine.





Avengers #21 (5/5)

Ce chapitre est tout simplement parfait car même si l’on sait d’avance qu’Infinity se terminera par la victoire des héros, Jonathan Hickman entretient très bien le suspens. Il distribue les victoires et défaites à chaque camp, et nous propose surtout un chapitre très dynamique dans lequel on passe d’un front à un autre sans se sentir perdu à aucun moment. Il nous montre ces héros parfois gagnants, parfois perdant, il revient sur des situations laissées en suspens depuis le tout premier numéro de l’event, on pense par exemple à la situation des Spaceknights que l’on croyait de retour simplement pour mourir à jamais… ce n’est heureusement pas le cas. Son écriture est très intelligente et il parvient à nous surprendre, notamment avec la réaction de Ronan face l’Intelligence Supreme Kree, mais aussi avec le traitement qu’il réserve aux hordes d’Annihilus.

Bref, un chapitre dans lequel les idées fusent à une vitesse folle, mené de main de maître par un scénariste au sommet de son art.

Et bien sûr, on ne peut encore une fois dire que du bien de la performance de Leinil Yu, qui est tout simplement bluffant du début à la fin. Il donne une force époustouflante à toutes les scènes qui en ont besoin. Nous sommes loin des mouvements très mangas représentés via des hachures de ses débuts, ici les corps se décomposent et volent en éclats sous le choc des frappes. Le dessinateur donne vraiment l’impression d’avoir franchi un cap avec Infinity.



New Avengers #11 (4/5)

Nous avons là un chapitre extrêmement maîtrisé, qui est un régal à lire. Hickman n’utilise pas ici cette structure en plusieurs courtes saynètes, mais ne perd pas pour autant en efficacité. En effet, ce dernier parvient à nous montrer ce qui arrive aux Illuminati, qui ont fort à faire avec les Builders, sans oublier Thanos et ses lieutenants qui se trouvent désormais du côté du Wakanda. La progression est parfaite, le passage d’une trame à l’autre est très fluide et semble le plus naturel qui soit. Ce chapitre nous montre d’ailleurs les menaces d’une manière plutôt cool, c’est certainement la première fois depuis le lancement de l’event que ces derniers se révèlent plus classes que les héros, qui sont totalement montrés comme des victimes, à l’exception de Shuri, parfaite dans son rôle de Reine-guerrière du Wakanda.

Mike Deodato nous en met comme toujours plein la vue, toutes ses planches sont un vrai régal et il est très difficile, pour ne pas dire impossible, d’en trouver moins bonne que les autres, il a vraiment adapté son dessin à l’événement et excelle du début à la fin.

C’est donc un chapitre très maîtrisé et rondement mené, auquel il manque cependant un petit quelque chose pour tutoyer la perfection. Quoi qu’il en soit, New Avengers reste l’une des grandes gagnantes de l’event lorsque l’on compare ces tie-ins à la qualité qu’elle nous proposait auparavant.



Avengers Assemble #20 (4/5)

Nous avons là un tie-in à infinity seulement car des brumes terragènes sont en jeu, et ça en est l’unique raison. Nous nous retrouvons donc plutôt avec un petit one-shot dans lequel une personne va acquérir des pouvoirs. Et force est de constater qu’Al ewing scénarise le tout avec beaucoup de retenue, au final, il crée un véritable sentiment d’empathie envers ce couple américain moyen victime d’une tragédie – la perte d’un enfant – sans forcer le trait. Il nous raconte leur histoire rapidement, sans appuyer sur le côté dramatique de la situation, et finalement, les émotions ne passent que mieux. A côté de cela, la dynamique entre le trio de héros est rondement menée. La relation entre Wonder Man, qui se veut désormais pacifique, et la tête brûlée Wasp fait des étincelles, et Scarlet Witch est là pour amener une petite touche d’humour… et son pouvoir de distorsion des probabilités toujours aussi cool et efficace.

Pepe Larraz a un style un peu cartooney auquel on a un peu de mal à se faire au début, mais une fois les 4 premières pages passées, on se rend compte qu’il est très efficace. Ses visages sont expressifs et l’action très lisible, il n’en fait pas des tonnes mais sait rester efficace.

Nous avons au final un très bon one-shot, qui se lit bien et dans lequel les émotions passent plutôt bien, sans recours à aucun artifice.





Superior Spider-Man #19 (5/5)

Forcément le comics de la semaine à ne pas louper. On ne pouvait s’attendre qu’à un final explosif, et une fois de plus, Dan Slott nous montre qu’il sait y faire lorsqu’il s’agit de développer une énorme tension dramatique pour conclure une histoire en beauté.

La tension est belle et bien présente dans les instants précédents l’explosion temporelle que l’on attend depuis la fin du premier numéro de ce numéro en trois arcs, mais ce qui rend le tout encore mieux, c’est bien entendu cette capacité qu’il a pour faire progresser son histoire générale même lorsque l’histoire présente un rythme suffisamment effréné pour retenir toute l’attention du lecteur.

Bref, en plus de nous proposer une superbe conclusion dans laquelle la tension est palpable du début à la fin, Slott se paie même le luxe d’amener Carlie à la découverte de l’identité de Spider-Man (rien que ça !), mais également de faire bouger les choses dans la tête d’Otto, commençant ainsi à parsemer son histoire de petits éléments qui nous conduiront vers un retour de Peter Parker .

Ryan Stegman fait encore et toujours du très bon boulot, son trait devient en revanche plus bizarre que lors des débuts de la série, et on a l’impression qu’il se rapproche de plus en plus d’un Ramos, sans en avoir toutefois le talent, ce qui est un peu dommage. Edgar Delgado assure toujours la continuité graphique avec sa colorisation qui nous rappelle bien quelle série l’on est en train de suivre.



Hawkeye #13 (4,5/5)

Lorsque l’on lit cette série, on a l’impression que le temps s’arrête. Ce qui est impressionnant, c’est qu’une fois de plus il ne se passe absolument rien de mouvementé, et une fois de plus, Matt Fraction nous embarque dans la vie de Clint Barton, nous donnant l’impression de suivre la vie d’un pote dans la merde. Durant tout le numéro, Clint broie du noir, parle par petites phrases, ne bouge quasiment pas de son appartement. On a donc une impression d’immobilité quasi-totale, et pourtant, pas une seule fois le regard ne se détache des pages de ce comics.

Bien entendu, il serait totalement injuste d’attribuer cette réussite uniquement au storytelling de Fraction, David Aja y est pour beaucoup. Ce dernier excelle dans l’art de faire passer des émotions en seulement quelques traits et c’est dans un numéro comme cela que son talent nous explose au visage. Mais plus que cela, son talent consiste à faire passer en quelques traits ce que d’autres dessinateurs représenteraient de manière détaillée, comme cela est très apprécié par pas mal de lecteurs d’aujourd’hui. Les poses de ses personnages sont toujours bien choisies et ce dernier laisse l’animation des personnages à notre imagination. Il serait cependant injuste aussi de ne pas citer Matt Hollingsworth qui réalise un excellent travail de colorisation, adaptant la palette utilisée à l’endroit fréquenté par les personnages. Cela est d’autant plus frappant à l’occasion de la page durant laquelle Clint rend visite au père de Grills. En fait, Matt prend une teinte de base collant le mieux possible à l’atmosphère du milieu, et étalonne le reste de ses couleurs (peau des persos, vêtements, …) selon cette couleur de base.

Bref, une réussite en tout point qui parvient à accrocher le lecteur même dans les moments les plus sombres, et surtout durant lesquels le temps semble s’arrêter. Une série à ne manquer sous aucun prétexte !






Guardians of the Galaxy #7 (3,5/5)

Un petit numéro qui nous permet de souffler, et on n'aime pas souffler, d’où la note de ce septième numéro ! Qu’on soit bien clair, les dialogues font plus que jamais mouche, mais on a vraiment l’impression qu’il ne se passe rien dans ce numéro. On nous présente Angela plus en détail et manque de chance, son histoire n’a pas forcément grand-chose de passionnant. De plus, on apprend une fois arrivé la dernière page (si on n'a pas ou peu suivi l’actu) que dès le prochain numéro, Infinity s’invitera dans les pages de la série. Nous avons donc bel et bien affaire à un numéro de remplissage, qui se révèle sympathique mais qui n’en est pas moins du remplissage.

De plus, Angela est un personnage tellement cool qu’on s’attendait à un background différent, lorsqu’on la voit, nous avons l’impression de voir une véritable gladiatrice, et l’origine attribuée à ce personnage est en décalage total avec cela, c’est donc forcément déroutant et source de frustration.

Sara Picchelli fait toujours un aussi bon travail, son dessin est forcément utilisé à bon escient dans ce chapitre tant elle excelle dans la représentation des expressions des visages de ses personnages, et c’est justement ce qu’il y a de plus important dans un chapitre comme celui-ci dans lequel les dialogues occupent une place importante. Quelques pages (celles décrivant l’origine d’Angela) sont de Valerio Schitti et ce dernier a également fait du très bon boulot, il se révèle très bon pour représenter l’amazone rousse.

Bref, un numéro pas mauvais du tout mais qui nous laisse trop respirer en attendant le prochain, on voudrait presque retrouver beaucoup d’action à chaque numéro avec cette équipe.






Hunger #4 (2/5)

Une fin à l’image du reste de la série : ce n’est pas mauvais, mais on a vraiment du mal à s’attacher à cette histoire !
Le gros problème est que l’on sait depuis le lancement de cette mini-série ce qui vient après, au final, nous en connaissons la conclusion et cela fait qu’il est totalement impossible de s’inquiéter pour le personnage, d’autant que l’on sait qu’il aura de toute manière fort à faire du côté de la terre une fois Galactus « vaincu ». Bref, tout se passe comme prévu. Mais le plus gros problème reste sans doute le fait que tous les personnages auquel il a été fait appel dans cette histoire sont des personnages que l’on a que très rarement vus dans l’univers Ultimate, au final, on se moque un peu de ce qu’il peut advenir d’eux. Cette histoire ne concerne donc rien de ce que l’on se souvienne bien et ne crée par conséquent aucune émotion.
Les dessins de Leonard Kirk sont sympathiques mais il abuse parfois des effets de lumière, rendant certaines pages pénibles à regarder. Quoi qu’il en soit, l’histoire est tellement classique et si détachée de tout le reste que l’on se moque un peu de la qualité de son travail, il a certainement un peu sauvé ce numéro (et la série) avec son dessin, ou tout du moins a fait que l’on n’ait pas l’impression de lutter pour tourner les pages jusqu’à la dernière.

Age of Ultron aura été un event au concept douteux, cet aftermath l’aura été encore plus ! Une histoire que l’on espère vite oublier…. Mauis surtout, espérons que cataclysm soit à la hauteur de nos attentes !
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  • Cyrille
    Cyrille Staff MDCU

    il y a 11 ans

    Par l'identite de spider-man, vous entendez otto octavius ?

  • susano-wo
    susano-wo - Rédacteur de l'article

    il y a 11 ans

    Oui bien sûr.

  • Sorain
    Sorain

    il y a 11 ans

    Les review de chaque numéro et tie-in à Infinity donnent tellement envie ! (C'est à la limite du sadisme pour nous, pauvres lecteurs VF !)

  • X-moi
    X-moi

    il y a 11 ans

    Cette semaine dans infinity : les legos contre thanos !

  • Fanatique
    Fanatique

    il y a 11 ans

    Même si c'est triste, le Superior spidey 19 montre que Ock est peu être un Superior spidey MAIS pas un superior peter, Peter aurait pu empécher ça mais Ock a échoué. (pour ce qui ce demande ce que j'entend par "ça" lisait le superior spidey 19 il en vos vraiment le cout !!!