[Zap'DC#23] Semaine 39 - SPECIAL VILLAINS MONTH

[Zap'DC#23] Semaine 39 - SPECIAL VILLAINS MONTH
Cela faisait bien longtemps que DC n'avait pas sorti 52 titres en un mois comme l'éditeur s'était engagé avec ce reboot. Dernière semaine du Villains Month, dès la semaine prochaine vous retrouverez donc la précédente formule du Zap'DC.
Mais vous aurez également droit à un résumé des 52 titres sortis ce mois-ci dans les prochains jours.
En attendant, vous pouvez toujours relire les précédents Zap qui traitaient de ce mois consacré aux ennemis des super-héros disparus (Zap'DC #20, Zap'DC #21 et Zap'DC #22).
Et comme chaque semaine, Susano vous propose dans son Zap'Marvel un tour d'horizon des tie-ins des crossovers en cours. Bonnes lectures et à la semaine prochaine.





Aquaman 23.2 – Ocean Master (10/10)
Est-il encore une fois utile de rappeler que cette série brille par la qualité de son scénario et de ses dessins ? Non, je ne pense pas. Et ce Villains Month n’aura servi qu’à rappeler cette indéniable réalité.
Tout comme le précédent épisode consacré à Black Manta, celui-ci n’est que pur bonheur pour les fans de l’univers d’Aquaman avec encore une fois des scénaristes, Geoff Johns et Tony Bedard, qui se perfectionnent dans la cohérence de leur récit. Il est donc fortement recommandé de lire Forever Evil 1 puis Aquaman 23.1 avant de s’attaquer à ce morceau de choix qui raconte la libération d’Orm, le demi-frère du super-héros aussi absent que ses compères de la Justice League. Ici les prémices du crossover Throne of Atlantis sont rappelées pour encore mieux plonger le lecteur dans les pensées d’Ocean Master.
Et leur complexité évidemment puisque si pour lui la raison d’Etat prime sur ses désirs de vengeance, l’histoire ici montre parfaitement qu’il n’est pas dénué d’idéaux et surtout d’une conscience. La très belle dernière scène en est un parfait exemple. Le tout servi par des dessins de Borges classiques mais efficaces qui n’oublient pas d’intégrer des petits détails qui hissent l’épisode au-dessus des autres. Un flash rouge dans le ciel avant qu’il ne s’obscurcisse, Black Manta dans un hélicoptère et la colère du protagoniste qui se lit sur son visage et dans le spectacle aquatique qui l’entoure. Un sans-faute donc pour les deux épisodes consacrés aux super-vilains qui s’explique surement par cette volonté de ne pas vouloir trop en faire et de coller avec ce qui a déjà été dit, sans chercher à tout révolutionner.





Superman 23.4 – Parasite (9,5/10)
Sans consteste, l’Ovni de la semaine. Ou comment rendre attachant un ennemi de seconde zone en racontant comment il est devenu Parasite . Un vilain dont on n’attendait pas grand-chose tellement la présence dans Forever Evil est passée inaperçue et qu’il n’était pas encore apparu dans les New 52. Pourtant le scénariste et dessinateur Aaron Kuder, au style graphique très proche de celui de Burnham parvient à rendre aussi attachant que ridicule cet humain loser, un peu comme le Clayface présenté la semaine dernière, qui enchaîne les déconvenues au point de vouloir commettre l’irréparable. Une première dans le monde des super-vilains.
Le seul et tout-petit point négatif repose sur la transformation en Parasite . A croire que cette phase du processus est la kryptonite de nombreux scénaristes car c’est toujours sur ce point précis que l’action est bâclée et trop vite expédiée. Ici, un petit coup de scanner et voilà Parasite !
Mais on s’y fait très bien tellement l’histoire prend donc une tournure inédite, avec des dialogues justes et percutants. Les dessins très proches de ce que Chris Burnham a l’habitude de proposer fourmillent donc de détails et présente un monstre vraiment époustouflant à l’aspect horrifique mais au regard qui en dit long sur le mal dont il souffre. Jusqu’à cette scène finale, malsaine et pesante à souhait, qui montre l’étendue du talent de l’artiste. Une vraiment bonne surprise qui donne envie de redécouvrir ce personnage.





Justice League 23.4 – Secret Society (9/10)
Un titre évidemment incontournable pour avoir un peu plus d’informations sur les origines de cet Outsider qui dirige la Secret Society et sur le Syndicat du Crime de Terre-3. Qui aurait pu être parfait s’il s’était moins concentré sur Owlman et son allié qui a servi d’éclaireur sur notre planète pour ouvrir la voix à ces nouveaux super-vilains responsables de la disparition des Justice Leagues. Car dans cette Société figurent des personnages inconnus ou peu mis en avant comme Signal Man ou Copper Head.
Toutefois on se laisse très vite embarquer par ce sombre récit mené par Kudranski. Finalement on espère presque le voir reprendre les rênes de Forever Evil tellement il excelle dans cette ambiance macabre et sordide. Ces dessins paraissent toujours au premier coup d’œil simpliste et trop encombré par les aplats noirs mais quand on s’y penche, on découvre plusieurs détails qui enrichissent le récit. De quoi nous faire attarder sur ce titre qui met l’accent sur ce qui lie à jamais l’Outsider à Owlman.
Alors certes on aura comme trop souvent l’impression que tout va trop vite, surtout en ce qui concerne les victimes présentées ici, mais pourquoi offrir le luxe au lecteur de respirer quand l’histoire est aussi dramatique ? Surtout que la cohérence avec le premier chapitre est plus qu’au rendez-vous puisqu’on revoit ce super-héros que le Syndicat a malmené. Un détail pour ceux qui ne connaîtraient pas encore assez l’univers d’Owlman. Son acolyte Talon n’a aucun lien avec la Cour des Hiboux, et un clin d’œil est fait sur celui qui risque de devenir le prochain…





Justice League of America 7.4 – Black Adam (8,5/10)
Geoff Johns et Sterling Gates ont fait une véritable prouesse ici sur ce titre dont la présence dans le Villains Month n’augurait rien de bon vu que Shazam avait réduit en poussière Black Adam dans Justice League 21.
On aurait pu s’attendre à un simple et énième épisode qui relaterait les origines pourtant déjà révélées de ce personnage mais ce n’est pas du tout le cas. Sans en dire trop, l’histoire se déroule ici dans la continuité des événements que l’on connaît mais cette fois en plein cœur du Kahndaq, pays ravagé par la dictature et les terroristes. Toute ressemblance avec un pays réel ne serait que fortuite. Evidemment on a droit à quelques flashbacks mais qui desservent parfaitement le récit principal, en expliquant notamment l’origine du nom du groupe armé appelé « Les Enfants d’Adam » et déjà aperçu dans d’autres titres.
Surtout, Johns joue avec ce qu’il avait créé à l’issue d’Infinite Crisis, dans la maxi-série 52, en redonnant une nouvelle identité à Adrianna et son frère Amon. Mais tout n’est pas perdu, ils peuvent encore devenir ici ceux qu’ils étaient avant reboot. Surtout, le potentiel de ce vilain qui n’en a jamais été réellement un est poussé à son paroxysme ici car nul doute qu’on le retrouvera dans la suite des événements qui ont bouleversé l’univers. De belles promesses, d’autant plus lancées par les dessins de Salazar, très réussis sur les scènes d’action, un peu plus faiblards ailleurs mais offrant un ensemble vraiment agréable à lire et qui met l’eau à la bouche.








Action Comics 23.4 – Metallo (8/10)
En voyant le nom de Sholly Fisch dans les crédits de cet épisode, on était en droit de redouter le pire après son fiasco sur Bizarro. Mais étonnement, la déception n’est pas au rendez-vous. Si le récit ne brille pas pour son originalité, il aura au moins le mérite de reprendre l’histoire de John Corben , alias Metallo , là où elle s’était arrêtée pour le lecteur, c’est-à-dire dans Action Comics 8. Après que Brainiac a pris possession de son armure surpuissante qui devait lui permettre de battre Superman , l’ancien soldat et amoureux éconduit de Lois Lane se trouvait ans une sorte de coma, sans avoir de cœur pour être réanimé. Voilà où nous en étions restés. Alors certes ici encore les flashbacks sont légion mais la cruauté des actes immoraux commis par Metallo sont tellement puissante, qu’on les oublierait presque. On serait même tenté d’y voir une critique acerbe de certaines dérives militaires mais ce serait surement surestimé la portée satirique du scénariste. Qui n’a pas cependant hésite à emprunté quelques références aux grands titre Superman . Dans la marche silencieuse de Metallo on pense notamment à l’arrivée de Doomsday . Le combat entre les deux robots nous ramène vers des récits du genre avec le côté grotesque qui va avec. Mais surtout, cet épisode relate très bien la transformation d’un humain en super-vilain, avec toutes les phases de transition qu’il traverse. De quoi légitimer sa présence dans ce Villains Month et réparer l’outrage commis avec Bizarro .





Detective Comics 23.4 – Man-Bat (7/10)
Déjà présent dans de nombreux back up de cette série, le docteur Langstrom et son épouse Francine n’en finissent plus d’apparaître dans ces New 52. Pourtant ils sont bien loin d’être les personnages du Batunivers les plus intéressants, surtout avec la nouvelle histoire autour de leur couple. Si l’on ne s’est toujours pas remis de ce changement de taille qui tourne le dos à l’un des plus solides couples de l’univers DC alors dur de trouver cet épisode enthousiasmant.
Mais pour les autres, force est d’avouer qu’on se laisse très facilement embarquer dans cette descente aux enfers qui colle parfaitement au concept du Villains Month. Encore une fois, on suit la transformation d’un gentil scientifique qui a été trahi en une créature avide de sang super maléfique et qui va terroriser la population. Le principe de suivre le déroulement de ses expériences à travers son cahier de note, un déjà vu dans les comics mais qui me fait toujours pensé à Keyes, est simple mais efficace. Sans surenchère ni pathos, la transformation apparaît même dans la police des cartouches, incluant ainsi le lecteur qui devient véritable témoin d’un changement dont le personnage principal n’a pas conscience.
Et les dessins de Scot Eaton remplissent parfaitement leur rôle en rendant charismatiques et effrayantes les créatures volantes. Quant à la cohérence du titre, disons simplement qu’après la disparition de Batman , un nouveau justicier hante les rues.





Batman 23.4 – Bane (6/10)
Un épisode qui laisse perplexe. Du genre à ne pas savoir s’il est bon, ou pas. D’un côté, le traitement du personnage de Bane semble raté, trop grossier, un concentré de violence pure sans pitié même envers ses propres soldats. Mais ça sonne presque faux. Peut-être parce que le tout est trop stéréotypé, à l’image de cette dernière page montrant un Bane en futur conquérant. Ou est-ce parce qu’on savait depuis le dernier épisode de Talon que celui-ci serait un véritable tremplin pour la futur mini-série tie-in à Forever Evil, Arkham War, aussi grandement annoncé dans le Detective Comics 23.3 consacré à Scarecrow ? Et finalement les attentes auraient-elles été trop grandes ?
Toujours est-il, certains passages témoignent trop d’une ridicule pirouette scénaristique lancée par Tomasi pour ne pas tomber dans le piège des flashbacks afin de revenir sur les origines de Bane . La caractérisation du personnage est ratée car à part le montrer en train de cogner ou comploter, rien ne suscite de l’intérêt ou de l’empathie.
Côté cohérence, il est un peu compliqué de situer le récit dans la continuité de Forever Evil. Surtout, la scène montrant la prison rend encore plus confus la chronologie. Mais finalement la deuxième partie est plus claire car elle s’intègre à l’épisode de Scarecrow de la semaine dernière. Une petite source de soulagement probable : le retour ici de White Rabbit, cette espiègle petite vilaine déguisé en lapin blanc sexy et apparue dans le premier arc de The Dark Knight. On savait jusque-là qu’elle collaborait avec Bane et elle semble ici enfin trouver un rôle à sa hauteur, même si on soupçonne les scénaristes de l’exploiter pour son potentiel érotique puisqu’on ne sait rien d’elle et pourtant elle a déjà eu droit à plusieurs caméos ce mois-ci.





Batman and Robin 23.4 – Killer Croc (5/10)
Cet épisode est un simple one-shot qui vient compléter le Batwoman 21 qui mettait déjà en avant l’histoire de ce vilain. Un récit classique, où le présent s’alterne avec les flashbacks montrant l’enfance de Waylon Jones , à l’heure de sa puberté où lui poussaient des écailles à la place de poils. Chaque retour dans le passé apporte une explication au récit principal, offrant un ensemble très bien construit mais dont le côté haché ne favorise cependant pas assez une lecture fluide. D’autres événements sont racontés, notamment sa première rencontre avec Batman et Robin . Jusque-là, rien de bien intéressant, si ce n’est que le scénariste Tim Seeley part du postulat que Killer Croc est une victime de la société qui l’a ostracisé après l’avoir humilié.
On sait alors qu’il évolue dans les égouts, accompagné d’une cohorte, son armée qui l’aide à détruire tous les déchets de Gotham. Une image parfaitement exploitée ici car ses victimes seront des flics ripous. Ce qui fait du monstre pas vraiment un méchant pur et dur mais juste un marginal habité par ce désir de vengeance. Surtout quand on s’attaque aux rares personnes qui l’ont soutenu pendant sa jeunesse.
Un récit donc qui met plus l’accent sur les conséquences de sa mutation que sur sa cause même si celle-ci semble ne pas exister, d’où cette petit leçon de génétique sur l’atavisme qui rend le récit crédible. Seul regret, le petit effet narratif de répéter les premiers mots de l’épisode à la fin est un procédé un peu ringard. Aux dessins, Portela nous régale avec sa représentation du reptile humain et offre un travail tout à fait convenable.








Green Lantern 23.4 – Sinestro (4/10)
Il est dur ici de faire la part des choses. Car ici nous avons droit qu’à un rapide récapitulatif des événements qui ont émaillé la vie de Sinestro , personnage qui à l’instar de tous ceux de la franchise Green Lantern n’ont pas vraiment été bouleversés par le reboot. On retrouve donc plusieurs détails qui date même d’avant l’arrivée de Geoff Johns sur le titre. Alors forcément ça en fait des années de lecture.
Et toujours dans cette optique d’accueillir les nouveaux lecteurs, Matt Kindt n’hésite pas ici à livrer un récit qui résume tout… tout ce que les lecteurs aguerris connaissent déjà. Voilà le véritable problème. A travers la voix de Lyssa Drak , la gardienne du Livre de Parallax , l’entité du corps de Sinestro , on revient sur les origines de ce grand ennemi des Green Lantern , qui en fut lui-même un et qui aujourd’hui a disparu depuis la destruction de sa planète par le Premier Lantern .
Du coup on se retrouve avec un titre bavard, qui n’apporte rien d’intéressant mais qui, et c’est ici qu’il faut faire la part des choses, peut se révéler être un parfait memento pour les nouveaux lecteurs. A noter que les pages qui racontent l’histoire de Sinestro bénéficient d’un bel habillage et permet de les distinguer du récit principal.
Les dessins d’Eaglesham sont raffinés comme des illustrations de roman, créant une ambiance narrative pas déplaisante mais qui tend à rendre le tout ennuyeux. Surtout qu’un déséquilibre demeure entre les différents événements. On parle plus de la tyrannie de Sinestro que de tout ce qui a suivi la création de son corps. Mais au moins les bases sont posées pour la future série dont les membres de ce corps seront les protagonistes.





Batman/Superman 3.1 – Doomsday (3/10)
Évidemment on attendait peu de chose de ce titre. Dur de recycler ce gros vilain de Doomsday et l’intégrer dans un univers New 52 dont la seule mention de la mort de Superman avait été faite de façon laconique par Morrison dans Action Comics. De toute façon, Greg Pak se dédouane complètement de cette histoire pour présenter un personnage démoniaque tout aussi porté sur la destruction et dénué de conscience mais qui n'apparaît pas vraiment. Il en fait une légende qui effraie les enfants et donc ne rend pas vraiment hommage à la menace que l’ennemi représente.
Le récit prend place quelques années avant, sur Krypton et les parents de Superman et Supergirl se souviennent de ce jour terrible où Doomsday est apparu sur leur planète pour tuer et détruire. Ce qui rappelle le Jour du Souvenir dans la série Vertigo Fables, de quoi nous plonger encore plus dans l’univers des contes de fée. Puis histoire de montrer que même les plus atroces légendes peuvent se terminer comme un conte de fée, le père de Supergirl lui raconte alors une autre histoire, liée à leur famille et qui n’est pas sans rappeler un certain homme d’acier.
Autrement dit, ce one-shot est plutôt confus, on ne parvient pas à discerner le vrai du faux. Zod est de retour et tout ce que cela nous indique, c’est que le scénariste à un plan pour la suite de la série. Sauf qu’il néglige tout un épisode pour nous dire cela. Le récit n’est qu’un vague et flou teaser et tant pis si on ne comprend pas tout.
Pour se consoler, les dessins de Brett Booth sont plus énergiques que l’histoire. Les scènes d’action sont renversantes et pallie la faiblesse du scénario.





Wonder Woman 23.2 – First Born (2/10)
Euh… il semblerait que personne n’ait pensé à prévenir Azzarello de ce qu’il se passait en ce moment dans l’univers DC ? Non parce que ce n’est pas comme si Wonder Woman ne jouait pas un rôle important même si pour l’instant et comme tous les autres super-héros elle brille par son absence.
Mais le problème ici, c’est que même dans ce trop long one-shot qui raconte les origines de la colère que nourrit le Premier-Né envers les Dieux de l’Olympe, il n’est pas fait cas de l’Amazone. Encore une fois le scénariste fait son petit truc dans son coin et aux autres de raccrocher les wagons comme ils peuvent. Alors on serait tenté de reprocher la même chose à Dial E, sorti la semaine dernière et qui pourtant figurait haut dans ce classement. Mais c’est surtout parce que ce titre n’a jamais eu la prétention de parler d’un super-héros membre de la Justice League et qu’il offrait une histoire époustouflante.
Ici tout n’est que violence, barbarie et carnage, le tout saupoudré d’une réécriture de la mythologie qui devient indigeste et un humour qui laisse plutôt perplexe. Ce chapitre est en fait la suite déguisée du run d’Azzarello qui offre au moins l’avantage d’en dévoiler un peu plus sur ce personnage teinté de mystères. Mais comme d’habitude, la cohérence avec les autres séries est totalement absente, ce qui est dommage à l’heure où DC avait une carte à jouer avec ce crossover qui permettrait de remettre en valeur l’univers partagé.





Batman The Dark Knight 23.4 – Joker’s daughter (1/10)
Le navet de la semaine. Une histoire tirée par les cheveux, des origines racontées dans des flashbacks interminables et un personnage qui ressemble à s’y tromper à la nouvelle version féminine du Ventriloque , avec la même manière de raconter son enfance et la même nature maléfique.
Les seuls points positifs ici sont les dessins de Georges Jeanty qui bénéficient en plus d’une colorisation très variée qui apporte un peu de lumière dans ce titre bien obscur. Surtout que le récit principal se déroule dans les souterrains de Gotham, déjà aperçus dans les derniers épisodes de Catwoman. Et c’est toujours aussi ridicule, surtout qu’ici on découvre le système atavique (lisez Killer Croc ) primal et patriarchal dans lequel ces quelques réfugiés sont retournés. Autre et dernier clin d’œil sympathique, la manière dont Duela (on ne sait pas si son nom de famille est Dent) trouve le masque qui recouvre son visage et qui achèvera son processus de transformation en féministe lettrée extrêmiste et adepte du Joker . Tout le reste est une soupe pleine de clichés, de facilités et une longue succession d’un bavardage qui ne trouve aucun lien avec le nouveau statu quo, malgré son apparition dans Forever Evil.
Du Ann Nocenti. Et dire que c’est mauvais serait un pléonasme. La scénariste a décidément un problème pour retranscrire des personnages féminins qu’elle s’amuse à torturer sans raison précise. La seule question qui ressort de cette lecture est : « à quoi sert ce personnage ? ». Déjà sa précédente version n’avait pas vraiment conquis le lectorat alors ici et présenté ainsi, il risque de retomber aussi vite dans l’anonymat et on serait presque tenter de ne pas lire la suite dans le prochain Catwoman.
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  • SuperiorRM
    SuperiorRM

    il y a 11 ans

    La série Aquaman s'impose vraiment comme une merveille décidément!

  • Doktor sleepless
    Doktor sleepless

    il y a 11 ans

    Je ne l'ais pas lus mis a part les épisodes dans dc saga mais c'est vrais qu'il sont vraiment bon. Le throne d'atlantis est énorme; Faute d'argent je n'ais pas pus acheter les tbp mais je pense acheter les deux volumes .

  • SuperiorRM
    SuperiorRM

    il y a 11 ans

    Enfaite à propos d'Aquaman, je compte suivre 2 séries en librairies mais j'hésites entre: Justice League, Aquaman et Batman. Quelles sont les meilleurs séries?

  • DavIds
    DavIds - Rédacteur de l'article

    il y a 11 ans

    SuperiorRM a écrit :Enfaite à propos d'Aquaman, je compte suivre 2 séries en librairies mais j'hésites entre: Justice League, Aquaman et Batman. Quelles sont les meilleurs séries? Dur choix, mais si tu n'es pas un fan inconditionnel de Batman, tente en effet Justice League et Aquaman. Surtout que les deux séries partagent un crossover, Throne of Atlantis. Après il faudra espérer qu'avec le départ de Johns de la série, Aquaman garde la même qualité.