[Zap'DC#20] Semaine 36 - SPECIAL VILLAINS MONTH

[Zap'DC#20] Semaine 36 - SPECIAL VILLAINS MONTH
Comme je vous l'avais annoncé la semaine dernière, le Zap'DC change de format en septembre pour s'adapter au Villains Month.
Tous les titres méritaient d'être décortiqués donc à événement exceptionnel chez DC, Zap exceptionnel. Alors certes il y a plus de lecture, le classement est plus important mais il y avait tellement de choses à dire sur ces histoires qui mettent en avant les super-vilains de l'univers DC que vous ne le regretterez pas.
Et comme chaque semaine, le Zap'Marvel propose sa sélection avec aujourd'hui la suite du crossover Infinity et la critique d'un autre petit événement qui selon Susano mériterait qu'on parle un peu plus de lui



Batman and Robin 23.1 – Two-Face (9,5/10)

Double-Face avait juste besoin d’une nouvelle pièce pour faire une apparition digne de ce nom dans les New52. Et c’est Tomasi qui l’illustre et s’illustre en exposant cette dualité qui habite, hante, Harvey Dent. Le vilain avait eu droit à une petite scène dans Forever Evil qui semblait indiquer qu’il reviendrait jouer un rôle. Finalement cet épisode est une suite directe à ce passage. Partagé entre son passé de procureur qui l’incite à nettoyer la ville quand Batman est aux abonnés absents et son statut de criminel pour contribuer au chaos régnant, Two-Face se tourne vers sa pièce pour décider, comme à son habitude. Mais il est ici présenté sous un jour rarement vu et les parallèle entre son passé et son présent ne rendent pas insensible. On pourra toutefois reprocher, comme à chaque fois que ce personnage apparaît dans une histoire, le côté trop manichéen, dont la balance des couleurs entre le noir et le blanc en est le reflet. Les références aux premiers épisodes de cette série avec le retour d’ennemis de la Batfamily contribuent toutefois à rendre le récit construit et reposant sur de solides bases. Et Tomasi s’amuse même à suggérer une fin tout aussi conflictuelle que le personnage principal. De quoi donner envie de retrouver sur du plus long terme Two-Face.





Flash 23.1 – Grodd (9/10)

Ce titre finalement sera le seul cette semaine à ne pas (ab)user du procédé de flashback pour mettre en avant cet ennemi de Flash déjà apparu dans la série New52 dans l’arc Modern Warfare. L’intrigue ici suit le cours de l’histoire, en faisant donc des allusions à Forever Evil 1 et surtout en introduisant la série tie-in Forever Evil : Rogues rebellion. Buccellato parvient à placer le gorille dans le rôle de personnage principal de cet épisode sans avoir besoin de justifier sa nature tyrannique par un traumatisme remontant à l’enfance. L’animal est dépeint comme un despote qui ne cherche qu’à dominer tous les êtres qui l’entourent, sans chercher à en expliquer les raisons. C’est juste dans sa nature profonde. Au point d’être imprévisible, ce qui fait le charme de ce récit peu conventionnel et dont les dessins de Chris Batista rendent l’histoire facile et agréable à suivre. Sans pour autant arriver à la cheville de Manapul qui avait su donner une ambiance particulière à la série. Mais le protagoniste ayant disparu, ces changements se justifient. Gare au gorille, Central City ne sera plus jamais la même.





Batman The Dark knight 23.1 – Ventriloquist (8,5/10)

L’apparition dans la série Batgirl de cette nouvelle version du Ventriloque avait déjà provoqué son petit effet tellement la nouvelle candidate au poste était terrifiante. Et la tendance se confirme ici dans ce numéro qui nous plonge dans l’enfance de Shauna Belzer, sans toutefois se perdre dans d’interminables et conventionnels flashbacks. Pour la simple raison que ce qu’elle raconte en voix-off différe complètement de ce que les dessins de Santacruz nous montrent. Un décalage qui illustre et justifie la folie qui habite ce personnage. Dont la représentation est réussie : cheveux graisseux et qui couvre le visage, peau crasseuse et ridée, vêtements en guenille. Enfin un ennemi – et un artiste - qui rejette tout esthétisme. Gail Simone n’est pas en reste même s’il faut avouer que l’histoire est trop absconse par moment. Se déroulant dans la continuité de Forever Evil, elle met en scène une ville éteinte dans laquelle règnent des groupes de bandits un peu trop caricaturaux et qui croiseront pour leur plus grand malheur sur leur chemin, cette Ventriloque sans pitié. Le sens des flashbacks est également un peu confus et la marionnette Ferdie elle-même ne parvient pas à supplanter le charismatique Scarface.





Green Lantern 23.1 – Relic (8/10)

Robert Venditti n’en finit plus de marquer de sa plume le mythe des Green Lantern . Grâce à Relic, ce super-vilain apparu dans Green Lantern New Guardians, il parvient à rajouter une nouvelle page à l’Histoire des différents corps de Lanterns en créant les Lightsmiths qu’on pourrait traduire par les forgeurs de lumière. Chose que l’on croyait presque impossible après le départ de Geoff Johns de la franchise. Et pourtant Venditti repousse les frontières des origines de cette police cosmique, dévoilant ainsi les vraies raisons qui motivent les actes de Relic. Admirable, tout comme les dessins de Rags Morales, qui ne proposent que des pleines pages, bénéficiant d’une parfaite colorisation. Un concept pas revu depuis Superman #75. Il n’y a que le passage entre l’univers d’origine de Relic et le nôtre qui souffre de quelques lacunes. Il manque notamment la présence d’Exeter, le gardien des frontières de l’univers pour rendre cette histoire encore plus cohérente et passionnante. Mais l’essentiel est là puisqu’on retrouve même cette fameuse main qui a façonné l’univers. De quoi lancer de manière efficace le prochain crossover de la franchise, Lights Out.







Green Arrow 23.1 – Count Vertigo (6/10)

Ce titre aurait pu être parfait si Lemire n’avait pas été recherché comme tant d’autres scénaristes les causes de la perfide nature du comte du côté de son enfance. Un père assassiné dans un pays de l’Europe de l’Est, une mère en exil et drogué et un bébé malformé qui n’a pas de colonne vertébrale. Sacré bagage à transporter pour le reste de sa vie. D’autant que son origine est noble mais qu’il se retrouve sans richesse et le fruit d’expérimentation médicale après avoir été vendu par sa mère. Ça fait peut-être un peu trop, il faut en garder un peu pour les autres vilains. C’est donc sans modération que le scénariste nous raconte l’histoire de celui qui n’est finalement habité que par le désir de vengeance. Et preuve que ce chapitre ne faisait pas réellement partie des priorités de l’équipe artistique, Sorrentino livre comme à son habitude un travail remarque sur les dessins mais en se contentant finalement du stricte minimum. Il faut dire que dans les derniers épisodes de Green Arrow il avait placé la barre haute, notamment avec ses fresques. Une histoire plaisante à lire mais pas remarquable.






Detective Comics 23.1 – Poison Ivy (5/10)

Un peu comme Two-Face, finalement Poison Ivy n’est d’aucun côté hormis du sien et celui de Mère Nature. Ce qui justifie sa présence au tout début des New52 parmi l’équipe des Birds of Prey car elle n’est pas si maléfique que d’autres. Et comme plusieurs autres vilains dont les origines sont narrées ici, les origines de sa nature trouble se situent dans le traumatisme vécu lors de son enfance, lorsqu’elle était spectatrice des violences que son père faisait subir à sa mère. Mais pas seulement car cette version féminine d’Œdipe qui chérit sa mère et tue son père sera également malmené par nul autre que Bruce Wayne alors qu’elle travaille dans ses laboratoires. Une version masquée, intrinsèque de comment elle serait devenue Poison Ivy nous est alors présentée ici sans surenchère donc plutôt efficace mais qui méritera d’être un peu plus approfondie. Mais l’histoire n’offre rien d’original car comme à chaque fois qu’elle se retrouve lâchée dans la nature sans super-héros pour la combattre, elle aura pour unique objectif de rétablir le royaume de verdure. Sauf qu’ici, Batman n’est plus présent pour l’arrêter donc les conséquences pourraient être plaisantes à lire si l’idée est poursuivie. Un titre neutre en soi avec une belle idée du dessinateur de représenter les scènes de l’enfance de Pamela sur un fond évoquant les toiles d’un tableau.





Justice League of America 7.1 – Deadshot (4/10)

Dans la même lignée que l’épisode de Green Arrow , Matt Kindt place les origines du mal qui habite Deadshot dans son enfance avec la mort de ses parents et de sa sœur présentée d’une bien triste manière. Et comme le Comte Vertigo , finalement seul le désir de vengeance aurait poussé Floyd Lawton à devenir ce tireur qui ne rate presque jamais sa cible. Une redite et un scénario très conventionnel qui ne convainc pas, tout comme sa place dans cette série. Ce vilain a lui aussi eu droit à quelques mises en avant dans Forever Evil 1 et la série Suicide Squad est déjà annoncée comme tie-in au crossover qui vient de débuter. Mais ce one-shot manque vraiment de profondeur et à trop vouloir abuser de l’effusion de sentiment, il s’en retrouve dénué. Mais heureusement les dernières pages replacent le récit dans la continuité, une mise en contexte qui permet de voir plus loin que cette vendetta sans relief et trop télescopée. Et il n’aura fallu pas moins de quatre dessinateurs pour terminer ce chapitre, rendant la qualité des dessins totalement hétérogène. Pas de quoi favoriser l’immersion dans ces pages.






Earth 2 15.1 – Desaad (3,5/10)

Desaad déçoit. Oui Desaad est méchant mais dommage que Paul Levitz ait eu besoin d’autant de pages pour nous le faire comprendre. Parce qu’en réalité, le récit autour du serviteur de Darkseid ne nous apprend pas grand-chose, à part qu’il aime étudier et corrompre l’espèce humaine et tente par tous les moyens de retourner auprès de son maître. Et qu’il a construit une tour au Congo pour y parvenir. Soit. Mais après l’histoire ne s’intègre pas facilement dans la continuité vu qu’il n’y a quasiment que des flashbacks. Et grâce aux nombreuses allusions aux entreprises Holt on sait que cela se situe sur la Terre 1 mais le reste lu récit est toujours un peu confus. Notamment la présence de ce Jack Kirby pour créer une mise en abyme. L’exercice est à saluer mais à quelle fin ? Car si Levitz tient à rendre hommage au King, il suffit de regarder du côté du numéro consacré à Darkseid pour se rendre compte qu’il est bien le seul. Encore une fois ce chapitre montre juste que le scénariste n’est plus au top de sa forme d’autant qu’il aurait pu profiter des traits experts de Yildiray Cinar. Le dessinateur turc fournit un très bon travail largement soutenu par la colorisation.








Justice League 23.1 – Darkseid (3/5)

Le saviez-vous ? Darkseid est en fait à l’origine un fermier du nom d’Uxas qui murmure à l’oreille des anciens Dieux pour les inciter à s’affronter et se détruire tant ceux-ci font fi des civils qui les adorent. Fans de Kirby, préparez-vous. Si Greg Pak est doué pour raconter des histoires qui tiennent en haleine, il n’hésite pas ici à reconstruire la mythologie des New Gods qui saura sûrement séduire les néophytes mais hérissera le poil des grands adorateurs du King. Dans sa volonté de réécrire ses origines mais surtout relier cet épisode au premier arc de la série ainsi qu’à l’histoire de Earth 2 et de Batman /Superman, Pak fait l’économie de plusieurs morceaux d’histoire qui rendent le récit décousu et incongru. La transition entre Uxas et Darkseid est floue, son beau-frère au début du récit est appelé Izaya, comme Highfather avant les New52 puis devient Ixaya. Coquille ? Le trône de Metron apparaît sans explication. Mais c’est surtout avec l’apparition de la rieuse Kaiyo que l’intrigue devient chaotique. Encore une fois on a surtout l’impression que le scénariste doit rattacher tous les wagons ensemble, quitte à distiller trop de détails à la page. La dernière scène offrira l’avantage d’ouvrir définitivement la porte au retour du Multivers quitte à en refermer une double au nez de Kirby.





Batman 23.1 – Joker (2/10)

Si le travail artistique d’Andy Clarke ne présente aucun défaut tant il parvient à confronter les épisodes de l’enfance de Joker avec ceux de son présent en leur attribuant une ambiance propre à chacun, le scénario est vraiment décevant. Évidemment La dure tâche attribuée à Andy Kubert de construire une histoire autour de cette véritable icône s’est avérée trop lourde et jamais il n’aurait osé proposer une origine au Joker . Il contourne alors la difficulté en narrant juste un moment de sa vie, lorsqu’il « adopta » un bébé gorille dont la relation qu’il noue avec l’animal est mise en parallèle avec l’enfer que lui faisait vivre sa tante quand il était enfant. Le côté imprévisible et irrationnel du Joker est bien mis en valeur mais finalement l’histoire ne présente tout simplement aucun intérêt. Une déception sûrement liée à de très grosses attentes même s’il n’était pas envisageable de retrouver un récit à la Joker de Bermejo ou Killing Joke de Moore. Mais l’angle anecdotique du récit ici tend à le rendre grotesque et pas dans le sens « Joker » du terme. Surtout si le nom de Jackanapes donné au gorille évoque l’animal ennemi de Damian du futur vu dans Batman v1 #666 et Batman Inc v2 #5, on n’y trouve finalement aucun lien.





Justice League Dark 23.1 – Creeper (1/10)

Beaucoup de reproche à faire sur ce titre. Le premier, sur le plan marketing, est évidemment de l’avoir dans l’une des séries qui doit bien se vendre alors qu’on ne trouve aucun lien avec la Justice League Dark. Rendant ainsi la couverture tout simplement mensongère et ridicule. On en a l’habitude. Aussi, l’histoire de Creeper et de ses origines arrive peut-être un peu tard. Cela fait déjà plusieurs épisode de la série Katana qu’on le voit évoluer dans l’incarnation de Jack Ryder sans que celui-ci en ait conscience. Cela fait tout de même plusieurs mois que le récit de sa mort est apparu dans Phantom Stranger. Mais cela reste tolérable car cet épisode fait le lien entre tous ces épisodes jusqu’à maintenant, en alliant la culture japonaise à la continuité DC. Mais surtout, au scénario Ann Nocenti continue de retranscrire une histoire pas facile à lire, peu fluide avec ces changements d’époque et de protagonistes. Les plus hargneux pourraient reprocher également l’empreinte de Dan Didio sur ce titre et qui leur donnerait tort ? Un numéro de remplissage plutôt qu’un incontournable. Aux dessins, trois artistes s’alternent sans que l’on ne sache qui a fait quoi. On aurait aimé que celui qui a officié sur les premières pages ait continué jusqu’au bout.





Superman 23.1 – Bizarro (0,5/10)

Laisser Sholly Fisch officier sur les titres enfantins de DC ou les back-ups d’Action Comics, ça passe encore. Mais lui confier tout un épisode, peut-être pour lui laisser sa chance s’avère être un gros échec. Ce scénariste aura au moins le mérite de se distinguer de ses camarades en parvenant à écrire une histoire où non seulement le super-héros protagoniste apparaît pas ou seulement en flashback, en conformité avec le concept du Villains month. Mais surtout, même le vilain qui donne son titre à l’épisode est absent des pages. Une prouesse. Un fiasco. Surtout qu’il est supplanté par un Lex Luthor à la caractérisation aussi ratée que les dessins de Jeff Johnson. Pire, le récit est beaucoup trop conventionnel et ne laisse pas beaucoup de place au suspense. D’autant que, rappelons-le, Bizarro n’était pas encore apparu dans les New52. Tout était à réécrire. Alors certes, il jouera certainement un grand rôle dans le crossover mais quel intérêt de vendre un titre à son nom alors qu’on apprend juste qu’encore une fois il est le fruit des expériences de Lex Luthor ? Une entrée en matière vraiment gâchée pour ce personnage tant attendu.






Deux titres publiés cette semaine ont déjà fait l'objet de reviews :

- Forever Evil 1, le premier épisode du nouveau crossover

- Action Comics 23.1 - Cyborg
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  • NightCrow
    NightCrow

    il y a 11 ans

    Sur DC Planet les notes sont quasiment toutes différentes, sauf pour Bizarro qui a été apparemment bien massacré à ce que je vois x)

  • JmPower
    JmPower

    il y a 11 ans

    Génial ils ont loupé ceux qu'il faillait pas. J'ai pleuré à Darseid en fermier. Nan mais les gars ils vous prennent pour des gamins de 10 ans sérieux, faut arrêter les conneries là.

  • DavIds
    DavIds - Rédacteur de l'article

    il y a 11 ans

    JmPower a écrit:Génial ils ont loupé ceux qu'il faillait pas. J'ai pleuré à Darseid en fermier. Nan mais les gars ils vous prennent pour des gamins de 10 ans sérieux, faut arrêter les conneries là. On est bien d'accord ;) POur Darkseid je pense que Pak doit avoir des affinités avec les Bolchéviques. En fait cet épisode aurait été parfait pour le mini-event WTF : WTF, Darkseid est en fait un fermier... Impression que je n'ai pas développé dans le Zap, mais on retombe dans le même principe que pour le Zero Month. Un coup un scénariste va poursuivre l'histoire de la série en intégrant le protagoniste, un coup un autre va faire un one-shot pur et dur sur des origines réinventées. Perso je suis partisan du premier concept, c'est pour ça que j'ai adoré Two-Face et Grodd. Mais j'ai bien peur que de ce villains month il ne faille retenir que Forever Evil.

  • Kit_Fisto
    Kit_Fisto

    il y a 11 ans

    Du bon et du moins bon dans ce début de Villain's Month !!!! Pas mal Forever Evil #01

  • Sly
    Sly

    il y a 11 ans

    Ce qui sera cool, c'est que certain de ces N°1 pour vilains qui sont dans la continuité de l'histoire est qu'il continue, je veux dire avoir droit à leur propre série, un peu comme Harley Quinn... Et je pense que Two Face est parfait pour cela...

  • TheShadow2012
    TheShadow2012

    il y a 11 ans

    Si Two-Face a une série Ongoing, je l'achète direct. C'est LE vilain de l'univers Batman, pour ma part ( occultant le Joker à mn goût).