Une semaine un peu spéciale pour le Zap Marvel puisqu'au fil de mes lectures, et à ma grande surprise, je n'ai eu affaire à aucun comics m'ayant semblé mauvais. Je vous le dis donc tout de suite, il n'y aura aucune critique négative dans ce Zap, même Age of Ultron nous propose deux très bons tie-ins comme vous pourrez le voir un peu plus bas.
N'oubliez cependant pas qu'il n'y a pas que Marvel dans la vie, DC Comics font aussi de bons comics comme DavIds vous le montre dans son Zap'DC ici.

Gare à toi si tu loupes ça !

Uncanny X-men #6 (5/5)

Note parfaite pour ce numéro car on y trouve tout ce que l’on peut espérer trouver dans un comics. Il débute par une scène de vie à la fois habilement écrite et très drôle, une scène Marvel typique, qui en plus se paie le luxe de montrer un exemple à la fois simple mais tellement bon de ce que peut impliquer l’obtention de super pouvoirs. Après cette touche d’humour, nous revenons à nos héros, qui sont toujours dans le Limbo (… l’enfer quoi) face à Dormammu, avant de retrouver Maria Hill en compagnie de Coulson. Les dialogues sont simples mais très bien écrits, peu de fioritures mais le discours de Maria en fin de chapitre colle parfaitement à la fois au personnage et à la situation.

Du côté graphique, ce numéro est tout simplement une véritable claque. Frazer Irving en deux chapitres, mais particulièrement grâce à ce dernier, donne une véritable identité graphique à la série et la rend reconnaissable, espérons qu’il restera sur cette dernière un moment !
Sa représentation de l’enfer est superbe, ses visages très expressifs, aucune faute de gout dans sa colorisation non plus. Il démontre là toute l’étendue de son talent puisque ses scènes de vies sont très efficaces, et il parvient même à susciter une émotion lors des dialogues entre les mutants coincés en enfer. Nous sommes presque inquiets pour eux et avons l’impression que tout peut exploser d’une page à l’autre.

Bref, ce numéro est à juste titre LA claque de la semaine… et très certainement du mois.



Superior Spider-Man #10 (4/5)

La série continue son petit bonhomme de chemin , Dan Slott enchaîne les très bons chapitres comme si c’était absolument normal. Après avoir construit ce nouveau Spider-Man pendant 9 chapitres en l’opposant à des vilains de seconde zone, et surtout en gardant une part de l’ancienne version, Dan nous propose finalement de suivre le nouveau Spider-man, et uniquement lui, et afin de l’emmener encore plus loin, il décide de ramener l’artillerie lourde… en la personne de Green Goblin !
Après des années d’inactivité, il est enfin de retour. Bien entendu, ce chapitre est avant tout là pour poser les bases d’un arc qui s’annonce passionnant et opposera Spider-Man à sa némésis.
Les relations entre personnages y sont bien décrites et avancent légèrement, on prend plaisir à voir Peter enfin s’éloigner clairement de MJ, les Jameson se disputer, le nouveau rôle du héros au sein du monde criminel new yorkais, …
Tout est très bien fait, parfaitement fluide et on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Ryan Stegman nous inonde de planches toutes plus magnifiques les unes que les autres, et lorsque l’on découvre ce chapitre, on est forcément très heureux que ce dernier soit en quelque sorte le nouveau dessinateur principal de la série tant son style colle à la perfection au nouveau parti prit. Il fait maintenant plus que de l’ombre à Humberto Ramos puisqu’il est certainement en train de s’imposer dans le cœur des fans face à ce dernier.

Nous avons donc un numéro simple, sans faute, mais on sent que Dan Slott en garde sous le pied pour la suite.

Euh...

Deadpool #10 (3.5/5)

La série est enfin de retour sur de bons rails, après un passage à vide dans le #8, voilà qu’elle a enchainé deux bons numéros. Mike Hawthorne semble plus à l’aise au dessin et j’ai cette fois trouvé que son style collait très bien à l’histoire, par contre, ses visages sont assez hideux.

Le scénario de Duggan et Posehn est simple mais très efficace. Nous croisons dans ce chapitre Spider-man, avec qui Deadpool aura forcément des échanges tordants, mais la galerie de mercenaires croisés est elle aussi amusante. Nous retrouvons enfin l’humour des deux compères et il est au final assez difficile de voir ce qu’ils auraient pu faire de plus à ce niveau sans que cela devienne indigeste. L’humour est donc présent mais parfaitement dosé. L’histoire n’est pas extraordinaire, mais ce n’est pas forcément ce que l’on attend de Deadpool, et toutes les promesses associées à cette série sont ici remplies. Un chapitre plutôt sympathique en somme.





Avengers #12 (2.5/5)

Retour auprès des membres les plus célèbres du groupe qui sont en voyage du côté du Savage Land avec les enfants nés sur place, aux alentours d’une des graines envoyées sur Terre par Ex Nihilo. Nous découvrons donc dans ce numéro cette nouvelle race apparemment exceptionnelle. Le bon point est que Jonathan Hickman revient vers quelque chose qu’il maîtrise bien, comme il nous l’a montré pendant un peu plus de 2 ans sur la série FF… le problème est qu’il le fait moins bien ici. La relation entre les Avengers et ces enfants n’est pas très attendrissante et les trop nombreux dialogues (parfois peu intéressants) entre Avengers nuisent au titre. Il aurait vraiment été préférable de retrouver un chapitre bien plus semblable à ce qu’il faisait sur FF, c’est-à-dire concentré sur la relation mentor/élève.

En revanche côté dessin, c’est presque un sans-faute de la part de l’excellent Mike Deodato. On regrettera simplement de retrouver un Savage Land quasiment pas utilisé et vidé de son identité visuelle habituelle, même si cette nouvelle ambiance trouve une explication dans le scenario.

Et pendant ce temps, dans Age of Ultron

Fearless Defenders #4AU (4/5)

Il y a peu de tie-ins à Age of Ultron, nous aurions donc pu imaginer que ces derniers soient d’un très bon niveau… et c’est le cas !

Cullen Bunn, même s’il n’utilise dans ce tie-in que le personnage d’Hippolyta (ou Warrior Woman), parvient à réaliser le tour de force de faire avancer à la fois sa propre série et à donner beaucoup de précisions sur le contexte du crossover. Il enrichit par la même occasion les Defenders, nous présente Caroline LeFey, fille de Morgana LeFey et de Victor Von Doom, assez en détail pour créer immédiatement de l’empathie pour le personnage. Bref, nous avons donc là un chapitre qui accomplit deux missions à la fois et le fait plutôt bien.

De son côté, Phil Jimenez fait une très bonne prestation, ses dessins détaillés recréent bien le contexte. Ses scènes d’action sont très dynamiques tout en restant agréables à suivre. Il nous montre également l’étendue de son talent de créateur en dévoilant en fin de chapitre des apparences alternatives pour de nombreuses héroïnes (exemple avec forcément une Misty Knight plus robotique que d’habitude et toutes les amazones à ses côtés) et son Emperor Doom est plutôt convaincant. On soulignera également le plan très marquant nous présentant une Doomstadt (capitale de Latvérie) avec un Destroyer complètement détruit au sol dessinée façon Tilt Shit. Vous l’aurez compris, ce chapitre regorge donc de petites idées graphiques très sympathiques même si certaines ne sautent pas immédiatement aux yeux.

En somme, Fearless Defenders #4AU vous propose ce qu’un tie-in à un gros event devrait être.



Uncanny Avengers #8AU (4/5)

Et de manière très surprenante, le festival continue avec ce second tie-in qui bénéficie des mêmes qualités que le précédent. Remender et Duggan parviennent eux aussi à développer l’univers d’Age of Ultron de formidable manière tout en faisant avancer la série Uncanny Avengers.
La vision qu’il nous proposent de la communauté mutante est très intéressante et plutôt bien pensée. En quelques pages, ils créent un fort sentiment d’empathie pour tout ce groupe des Morlocks, forcé à vivre sous terre. Les versions alternatives des personnages bien connus proposées sont criantes de vérité et c’est un vrai plaisir de voir l’univers d’Age of Ultron s’étoffer de cette manière.

Et puis visuellement, nous avons le droit à de superbes compositions d’Adam Kubert ! Ses scènes d’actions sont dynamiques, superbement mises en scène, et ce dernier sait rester aussi efficace dans les moments plus calmes. Les visages sont très expressifs et participent totalement à l’immersion du lecteur dans cet univers, nous avons vraiment l’impression de partager un morceau du quotidien de ces quelques personnages. La salle des trophées de Kang mérite en plus à elle seule un bon point, en effet, cette seule double-page nous en dit plus que des dizaines de mots.

Et aussi...

A+X #8 continue sur sa lancée et nous propose deux histoires courtes riches en action qui ne plairont qu’aux fans de la série. Cependant ceux qui comme moi n’ont jamais accroché au concept (depuis AvX vs), je ne peux que la leur déconseiller.


Fantastic Four continue son petit bonhomme de chemin avec un excellent #10 qui nous ramène à Yancy Street et nous dépeint un Ben héroïque et capable d’inspirer les gens qu’il côtoie. L’histoire est émouvante, passionnante et superbement mise en images.


Young Avengers #5 conclut très bien le premier arc de la série mais laisse malheureusement le lecteur dans le flou le plus total quant à l’avenir de la série. Entre révélations sur le personnage de Loki , émotion et action, cet excellent épisode sur tous les plans donne tout de même de grands espoirs pour la suite, et l’on peut faire confiance à Kieron Gillen.


Scarlet Spider #17 démarre un nouvel arc opposant Kaine à Wolverine. Ce premier épisode est simplement excellent et fonctionne à tous les niveaux. Les scènes d’action sont à tomber et Christopher Yost n’oublie pas de développer ses personnages. Une série décidément à ne pas louper non plus.