On ne vous le présente plus, voici le Zap'DC avec la sélection des sorties du mercredi 15 mai.
Et le Zap'Marvel, c'est par ici.

Gare à toi si tu loupes ça !

Batgirl (4,5/5)

Le coup de cœur de la semaine. On commence avec un flashback qui nous raconte l’origine de ce Ventriloque , nouvelle version que l'on voit sur la cover. Attention, âmes sensibles s’abstenir. Exit le ventripotent Arnold Wesker et sa poupée Scarface (vus dans Batman The Dark Knight) qui faisait plus rire qu’autre chose avec son défaut de prononciation, la dark Shauna est dans la place ! Et c’est avec des vis dans les mains que sa marionnette fait des câlins. On appréciera au passage le traitement que subit le jury d’un télé-crochet qui n’épargne pas de leurs commentaires acerbes la candidate. On peut même y voir une critique de ces émissions à la mode où plus les jurés sont blessants, plus l’audimat grimpe. On en oublie finalement que le récit principal est également un flashback. Batgirl, ou plutôt Barbara, est chez son psy. Mais nous lecteur lisons tout ce qu’elle ne peut pas dévoiler à sa conseillère tandis qu’elle est convaincue d’avoir tué son frère. Frustration et culpabilité font bon ménage ici. D’autant que s’ajoute un sentiment de vengeance qui va faire de Batgirl une persona non grata à Gotham. Et c’est un euphémisme. Au côté sombre que dégage la nouvelle ennemie s’ajoute le retour rapide d’autres vilains que Batgirl a déjà affrontés, de quoi rappeler de bons souvenirs. Et en toile de fond, une guerre de gang se prépare, sûrement la même dont on parle dans Catwoman.
Côté dessins, le point négatif : deux dessinateurs. Je ne saurais dire qui a réalisé les dernières pages, mais comparées aux premières, elles sont brouillons.



Red Hood and the Outlaws 20 (3,5/5)

Car il n’y a pas que l’action et les combats qui comptent dans les comics, cet épisode nous propose une belle leçon sur la notion d’amitié. Attention, rien de bien recherché non plus mais l’attitude de Roy Harper est très touchante, quand il découvre que son ami Red Hood a décidé de faire table rase de ses souvenirs. Une conséquence de l’arc Death of the Family. L’ancien Robin est devenu une sorte de Bisounours, qui se sent bien car il a oublié tous ces malheurs mais peu importe car ici le personnage principal est clairement Roy. Roy qui tente de sauver ce qu’il reste de son amitié avec Red Hood mais qui découvre que Starfire lui a également menti depuis le début. Ajouté à cela, il découvre que son existence dans la vie de Red Hood est liée aux mauvais souvenirs que celui-ci a voulu effacer. Dur dur mais on ne peut qu’aimer de ne pas voir Arsenal baisser les bras.
Une porte d’entrée est ouverte dans cet épisode sur le passé de Red Hood , qui apprend-on avait intégré un groupe d’assassins (peut-être une nouvelle version des Secret Six). On y aperçoit Cheshire dont on savait déjà qu’elle apparaîtrait dans un récit pour raconter le passé de Jason Todd et peut-être même Bronze Tiger avant une possible mutation.
Sans oublier la fin de cet épisode où apparaît un autre héros et avec lui, peut-être son lot de réponses qui nous manquent depuis le début de cette série.

Euh...

Legion of super-heroes 20 (3/5)

Nous avons appris cette semaine que la série sera annulée dès la fin de l’été. Dès lors nous savons que la Légion n’effectuera qu’une simple mais terrible descente aux enfers car il reste trop peu d’épisodes pour pouvoir restaurer tous les univers détruits par les Fatal Five. Sauf pirouette scénaristique que Levitz pourrait nous servir à la dernière page.
Mais jusque-là, les catastrophes et autres disparitions de légionnaires s’accumulent. Ici c’est au tour de Phantom Girl de s’éclipser tandis qu’un groupe affronte Validus, l’un des Fatal Five. Cet épisode est à l’image de la série depuis le reboot. Trop complexe pour les néophytes qui peuvent se retrouver très vite désarçonnés par la profusion de personnages d’univers, passionnante pour les habitués qui lisaient déjà les aventures de la Legion avant reboot. Malheureusement ceux-ci n’auront pas droit au suspense quant à savoir qui est le 5e membre des Fatal Five. Et pour ceux qui l’ignorent, le pire reste encore à venir.
Et Levitz reste très bon depuis le début de cette série donc nul doute qu’il portera cette série à son climax.
Un très bon point au passage à Javier Mena, le coloriste qui nous offre ici un épisode haut en couleur et qui met parfaitement en valeur les dessins de Francis Portela. Dommage que cette série ne soit pas new reader-friendly car même la mini-série de début 2012 n’offre pas assez de repères.


Sword of Sorcery 8 (2,5/5)

Sans se montrer trop exigeant, cette série aura eu le mérite de rester constante dans le niveau de son scénario. Cet épisode qui la conclut en est un parfait exemple. Les dialogues sont un peu légers, le déroulé de la bataille finale est digne d’un téléfilm dont on perçoit tout de suite l’absence de qualité, mais dont on veut tout de même connaître la fin. Après les chroniques de Black Diamond Probability et le coup plus que tordu de Constantine, Eclipso s’apprête à attaquer la maison Amethyst. Mais la fille, la mère et la tante ainsi que tous leurs nouveaux copains dont le pauvre voleur qui se découvre être un héritier et des membres des clans ennemis qui refusent de suivre Eclipso n’ont pas dit leur dernier mot. C’est gentillet et comme toujours les couleurs vives ne sont pas désagréables. Mais voir Amy se jeter dans les bras de sa tante qui depuis le début tente de la capturer avec sa mère, c’est aussi ridicule que le voleur cité plus haut qui semble déjà tout connaître des pierres magiques et de la noblesse. Des maladresses comme on a pu en voir déjà dans les précédents épisodes mais qui font plutôt sourire (imaginez toujours le téléfilm).
La série est annulée mais il nous reste encore plein de choses à découvrir sur ce monde comme le fait sous-entendre l’un des guerriers. Amy et ses copains partent à la recherche du diamant d’Eclipso, une histoire peut-être à suivre même si on a plutôt hâte de découvrir ses retrouvailles avec Constantine.

A toi de voir... mais je t'aurai prévenu !

Wonder Woman (2/5)

Azzarello en perte d’inspiration ? Parce que les épisodes se suivent et se ressemblent. A chaque fois, un Dieu du camp d’Apollon qui campe toujours sur son gratte-ciel l’Olympe tente d’enlever le bébé de Zola et s’ensuit un long combat entre la divinité et l’Amazone. En plus Orion, le New God, a disparu. Sûrement parti rendre visite à Superman. Donc rien de nouveau sous ce soleil, ou plutôt cette lune car c’est Artémis qui s’attaque à Wonder Woman dans un combat qui s’étend sur un peu moins d’une dizaine de pages mais reste le principal sujet d’un récit creux.
Petite différence, le Premier-né de Zeus parle avant de cogner et on en sait un peu plus sur Cassandra la femme qui l’accompagne. Les amateurs de l’Illiade n’apprécieront pas. On en saura un peu plus sur ces deux personnages dans le prochain épisode, espérons-le. Sinon la suite de la série n’augure rien de bon.








Catwoman 20 (1,5/5)

La petite déception de la semaine. Dans l’épisode précédent, nous avions droit à une histoire de Catwoman en tant que membre caché de la Justice League of America qui tente d’infiltrer la Secret Society. Bon, on nous avait prévenus, la suite serait dans la série Justice League of America, mais on aurait pu s’attendre à y trouver ici des petites allusions. Que nenni ! A la place, on retrouve la Catwoman voleuse, qui s’en prend, encore une fois au Pingouin . Seul lien avec l’épisode précédent, elle annonce vouloir retrouver le trésor caché de Black Mask , de quoi nous mettre l’eau à la bouche. Mais à la place, on retrouve le démon Escalate qu’elle avait affronté dans la Black Room d’A.R.G.U.S. dans le #16. Ici l’apparition de la créature est des plus étranges : la féline le reconnaît tout de suite bien qu’il possède un sbire du Pingouin ! Sandoval a même modifié son apparence en lui rajoutant de longues oreilles (ou des cornes, selon les dessins, ça change) que le démon n’avait pas lors de leur première rencontre.
Plus sérieusement, l’arrivée du démon est abrupte, comment s’est-il retrouvé à posséder le corps de cet homme ? Plus loin, le combat entre les deux manque également de détails notamment sur son issue. On ne comprend pas ce qui provoque la chute du démon. Malgré un cliffhanger qui nous promet une ambiance un peu plus « guerre des rues », finalement, une Catwoman en prise avec le surnaturel, ce n’est pas forcément un bon accord.

Et aussi

Batwoman 20
L’héroïne est prête à tout pour retrouver sa sœur jumelle, quitte à tenter de découvrir l’identité de Batman et de la dévoiler à la DEO. Les dessins bâclés desservent un scénario toujours aussi bon.

Vibe 4
Avant reboot, Gypsy était une héroïne qui avait notamment fait partie de la Justice League of America. Dur de croire qu’elle puisse être ici une ennemie. Il est de plus en plus question des différentes dimensions, nous plongeons de plus en plus vers le Multivers. Et pour ne rien perdre de la tension qui règne déjà dans cette série, Amanda Waller fait intervenir un autre groupe qui va faire des siennes.

Nightwing 20
Un épisode très étrange. Où l’on voit Nightwing disputer une partie de carte en pleine nuit au sommet d’un immeuble. Où l’on ressentirait presque de l’affection pour Tony Zucco et où le gros méchant Prankster ne l’est peut-être pas tant que ça malgré ce qu’il fait subir à Grayson. Impossible à noter ou à juger. Très étrange.

Supergirl 20
Rien ne va plus pour Supergirl . La rencontre le mois dernier avec son équivalent venu d’une autre dimension n’avait pas porté ses fruits. Mais ici, la série entame un état de moisissure. Même si les dialogues humoristiques nous empêchent de grincer des dents, pondre un épisode autour du Sanctuaire de Supergirl qui tente de découvrir qui est la vraie Kara et laquelle il doit détruire… c’est un peu long pour 20 pages. Et en plus on nous annonce déjà que ce n’est pas fini. Les dialogues entre les filles sont farfelues : on a l’impression qu’elles se connaissent depuis des années… ce qui n’est pas du tout le cas, rappelons-le. Un épisode vraiment creux.

Birds of Prey 20
Depuis le #0 on s'attendait à une trahison de Starling mais pas au profit de cet ennemi-là. La cour des Hiboux a encore de beaux jours devant elle dans la franchise Batman , mais la série est quant à elle au point mort à cause de scènes de combat mal dosées et d'une Black Canary qui continue de ressasser les mêmes tracas. Quand est-ce que l'un des scénaristes lui annoncera que son mari est toujours vivant ?!

JSA : Liberty files 6
La mini-série s'est terminée cette semaine. Nous en reparlerons dans une review détaillée plus tard.