Avant de devenir le Punisher, Frank Castle avait une femme, des enfants, un travail dans lequel il s’épanouissait… bref, une vie ordinaire et équilibrée. Une fusillade va tout changer. Redécouvrez les origines du Punisher sous un nouveau jour. (Contient les épisodes US Punisher Year One 1-4, inédits)

  • Bastien Muchembled
    Bastien Muchembled

    il y a 3 ans

    Les origines du Punisher. La bascule de Frank CASTLE en Punisher.
    Un one shot intéressant au scénario qui tient la route. 

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La review du jour sera celle du comics The Punisher : Année un (100% Marvel) édité par Panini Comics et qui reprend les 4 numéros qui composent la série The Punisher : Year One, publié en 2009.

Avant de devenir le Punisher, Frank Castle avait une femme, des enfants, un travail dans lequel il s’épanouissait… bref, une vie ordinaire et équilibrée. Une fusillade va tout changer. Redécouvrez les origines du Punisher sous un nouveau jour.

Comme le nom de l'oeuvre et son synopsis l'indiquent, nous allons avoir droit à de nouvelles origines de Frank Castle. La bonne idée du scénariste est que, dans cette version, Castle ne déclanche pas immédiatement sa vendetta. Sa famille est massacrée, il tente sa chance avec la justice, se fait influencer, manipuler et seulement après cela, il craque et décide de prendre les devants.

De manière générale, ce type de scénario n'est pas le genre de comics qui offre des tonnes de surprises. Néanmoins, le personnage de Castle, en deuil et vulnérable, passe comme une lettre à la poste. On suit avec plaisir son périple judiciaire puis la mise en place de sa contre-attaque. On passe par plusieurs émotions notamment grâce au personnage de McTeer, le journaliste à la fois torturé et opportuniste, qui joue le rôle de profiteur puis de partenaire. Un personnage qui est rapidement intéressant malgré le faible nombre de pages.

Un autre point positif de l'oeuvre est l'ambiance. C'est une ambiance assez particulière, loin des comics qui mettent en avant un Punisher bourrin qui fait saigner ses adversaires. Ici, notamment grâce à plusieurs cases, nous avons une ambiance pesante, noire, presque macabre. C'est flagrant, entre autre, lorsque l'on regarde la page 2 de Year One #4 sur laquelle nous voyons Castle, criblé de balles, contre le mur, entouré de feuilles, dans une position à la fois improbable et inquiétante. Une page qui m'a fait penser quelques instants à certaines pages du comics The Crow. Certes, le comics ne suit pas cette direction tout du long, mais les quelques moments où cela arrive, cela apporte clairement quelque chose.

Bref, une histoire qui ne revisite pas entièrement le personnage du Punisher mais qui reste efficace. Nous avons également en prime quelques cases pour exprimer la création de Jigsaw, ce qui n'est pas plus mal non plus. Finalement, on regrettera tout au plus un découpage très convenu qui casse un peu le rythme durant les dialogues des premières pages, Castle qui meugle beaucoup à défaut de parler et un vocabulaire assez surprenant avec, en tête, l'apparition répétée (à trois reprises, il me semble) de l'expression "sainte mère de Dieu". De nos jours, un classique "putain de bordel de merde", passerait sans doute mieux.

Concernant les dessins, il n'y a pas grand-chose à en dire. Le dessinateur a fait le choix de faire de Castle un colosse, pourquoi pas. On notera, par contre, une colorisation qui fait très "ancienne école". Il faudra peut-être avoir un temps d'adaptation.

  

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les dessins
- Le journaliste
- L'évolution de Frank
- La création de Jigsaw
- L'ambiance

LES POINTS FAIBLES

- La colorisation, très "ancienne école"
- Le découpage très convenu

 

4.5

A lire.

Conclusion

De très bonnes origines.