Conrad a peut-être réussi à sortir indemne de son dernier coup, mais il s’est fait de nouveaux ennemis en chemin. Est-ce que quiconque est en sécurité dans son entourage ? Les premières victimes de cette guerre du crime commencent à tomber… tout comme le masque de « Lola ». Qui se cache derrière ce chef de la mafia ? Pour le savoir, Conrad est-il prêt à voler la seule chose qu’il n’ait jamais volée… une vie humaine ?

Pas d'avis pour le moment.

 

Conrad a peut-être réussi à sortir indemne de son dernier coup, mais il s'est fait de nouveaux ennemis en chemin. Est-ce que quiconque est en sécurité dans son entourage ? Les premières victimes de cette guerre du crime commencent à tomber. tout comme le masque de « Lola ». Qui se cache derrière ce 

chef de la mafia ? Pour le savoir, Conrad est-il prêt à voler la seule chose qu'il n'ait jamais volée. une vie humaine ?

Pour ceux qui l'avaient oublié, la fin du troisième tome laissait rêveur puisque notre ami Conrad Paulson finissait derrière les barreaux. Avec un tel retournement de situation, les possibilités, pour le personnage principal, pouvaient être assez nombreuses (bagarre, évasion, savonnette et tout le tralala). Malheureusement, nous ne profitons pas longtemps du personnage qui fait des pompes derrière les barreaux puisqu'il est libéré assez vite. Par chance, on ne retourne pas à la situation de base pour autant puisque, très rapidement, les menaces pleuvent sur Redmond et son entourage. C'est sans doute le gros point positif de ce comics. On ne s'ennuie pas. L'histoire avance rapidement et, bien qu'elles ne soient pas toutes des plus surprenants, les retournements de situation sont nombreux. En somme, ce tome continue sur la même lignée que les autres avec, au rendez-vous, des conspirations, des manipulations et autres pièges.

Mention spéciale pour les dialogues et notamment au vocabulaire utilisé. Il est efficace et permet une immersion rapide.

Exemple : 

- Bon Dieu, qu'est-ce que tu fous là, Célia ?

- Si je dois veiller sur ton petit cul bien bronzé, il faut quand même que je sache où il se balade. Oh, et de rien, au fait.

On en ferait presque une chanson.

Côté dessin, Martinbrough est constant dans son travail. Les planches ne sont pas des oeuvres d'art et nous n'avons pas vraiment de "coup de folie" ou autre prise de risque mais son style accompagne sans problème le récit. Notons que le découpage, très efficace notamment dans les scènes d'action (qui sont pourtant très rares), aide grandement à mettre en valeur ses traits.

 

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les dessins
- Les nombreux retournements de situation
- Le découpage

LES POINTS FAIBLES

- Le manque de surprise

 

3.5

On ne s'en lasse pas.

Conclusion

Du même ordre que les autres tomes.