La justice s’obtiendra au prix du sang versé...

Pour sauver Azalea mettre un terme à la guerre entre les clans Virgo et Ramses, David Reid propose la solution de la Justice du Jour : une ancienne tradition qui voit s’affronter en combat singulier les meilleurs Day Men des deux familles en litige. Pendant ce temps, le Fléau, une organisation d’hybrides vampires/humains que l’on croyait appartenir aux légendes, prend de l’ampleur et cherche à prendre le pouvoir. Mais les vampires des 50 familles sont pour le moment trop focalisés sur le combat entre David et le redoutable Jacob l’Incendiaire, Day Man de la famille Ramses, qui aura lieu dans l’arène du « Dog Fight. »

Matt Gagnon et Michael Alan Nelson terminent en beauté cette série d’action, uchronie vampire inventive et épique plébiscitée par la presse, illustrée par le spectaculaire Brian Stelfreeze !

Pas d'avis pour le moment.

Nouvelle review mais cette fois du côté du catalogue Glénat Comics avec la critique de Day Men, volume 2. Le comics est écrit par Matt Gagnon et Michael Alan Nelson et est dessiné par Brian Stelfreeze. La mini-série est éditée chez Boom ! Studios aux USA.

Une énième mini-série sur les vampires ? Oui, mais pas que. En fait, bien que l’idée de base soit assez simple, l’approche reste différente de ce que l’on a déjà pu voir jusque-là. Voici le topo : il y a une cinquantaine de familles de vampires qui forment une assemblée (secrète, évidemment) et qui règnent sur le monde. Les familles se font la guerre pour accroitre leur territoire et leur richesse. Seulement, aussi puissantes soient-elles, les membres des différentes familles restent des vampires et ne peuvent donc agir d’eux-mêmes que durant la nuit. C’est là qu’intervient les fameux Day Men, des êtres humains choisis afin de gérer les intérêts  des familles une fois le jour venu. Ces humains n’ont aucun pouvoir particulier mais ont, par contre, un bel entrainement derrière eux. Le jour venu, ils s’occupent donc des besognes (souvent dangereuses) choisies par la famille de vampire la nuit précédente.

Pour sauver Azaela et mettre un terme à la guerre entre les clans Virgo et Ramses, David Reid propose la solution de la Justice du Jour : une ancienne tradition qui voit s'affronter en combat singulier les meilleurs Day Men des deux familles en litige...


  

 

Ce deuxième volume reprend les codes mis en place dans le premier opus. Il y a de l’action, des retournements de situation, un bon petit rythme et quelques éléments de suspense. Il y a également une meilleure gestion de l'utilisation de la violence et du sang qui en découle, renforcé par un travail sérieux concernant le découpage des cases. Et s'il est déjà plus difficile de surprendre le lecteur avec ce deuxième volume, les réponses aux différentes questions soulevées par le passé sont elles, bien présentes. 

 

Concernant les dessins, Stelfreeze fait un travail de la même qualité que le premier opus. On continuera de remarquer, avant tout, le travail sur le personnage principal David Reid ainsi que sur les décors. Mention spéciale également à la colorisation de Darrin Moore.

Avec ce deuxième volume qui conclut l'intrigue, on regrettera surtout que l'univers, un peu différent de ce que l'on a l'habitude de voir chez les vampires, ne soit pas un peu plus exploité. C'était sans doute ce qui permettait à l’œuvre de se détacher de la masse de comics sur le sujet. Dommage. Dans le même ordre d'idée, on regrettera également que la fin soit peut-être un peu trop convenue. Un peu de noirceur ou une fin un peu plus macabre auraient pu être intéressants.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le principe de base
- Le scénario
- Le personnage principal

- Les dessins et la colorisation
- Le fait d'éviter les déjà vu et autres stéréotypes

LES POINTS FAIBLES

- L'univers qui aurait mérité un meilleur développement
- La fin qui aurait pu prendre une tournure moins convenue

 

4

Avis aux curieux et aux fans de vampires

Conclusion

Pas la série du siècle, mais une série intéressante à suivre.