Auteurs : Mark Millar, Nacho Vigalondo, Leinil Francis Yu

Difficile de faire carrière en tant que super-vilain. La concurrence est rude et les autorités sont toujours derrière vous. Alors que faire ? Partir pour l'Espagne ! Johnny Bolt et ses amis crapuleux jouent donc les expatriés et préparent un gigantesque hold-up. Mais les choses se compliquent lorsque Johnny découvre que sa cible est en réalité le plus grand criminel de tous les temps !
(Contient les épisodes US Supercrooks 1-4)

  • Leto
    Leto

    il y a 10 ans

    Une histoire complète, dans le pur style Millar, avec un dessinateur en forme et des personnages savoureux. Cette histoire est jouissive, ne nécessite aucune connaissance/lecture préalable et propose un final digne des meilleurs films du genre. Si vous aimez les films de braquage, c'est une lecture faite pour vous !

  • Tyler_Durden
    Tyler_Durden

    il y a 6 ans

    Un super One shot

Panini sort ce mois-ci une nouvelle série signée Mark Millar, j’ai nommé Supercrooks où comment les Lascars (Rogues en V.O.) tentent un coup à la Ocean Eleven.  On retrouve aux dessins  son compagnon sur Superior : Leinil Francis Yu.
 

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Le pitch est assez simple, un super-vilain  doit trouver 100 millions de dollars pour un plus grand vilain. Comment faire ? Commettre ses méfaits dans un endroit où les héros ne sont pas légions, c’est-à-dire l’Espagne. C’est une histoire simple mais efficace. On se prend au jeu et on se demande pourquoi ils n’y ont pas penser plus tôt. On s’attache à certains personnages que Millar prend plus de temps à présenter mais comment véritablement s’attacher en quatre épisodes ?
                                                                                                                                                                      
C’est le vrai problème de cette mini-série,  quatre épisodes est une quantité trop faible pour présenter un groupe de huit personnages et leurs adversaires. Et au final c’est le grand méchant qui est le plus approfondi. Par contre, le découpage des chapitres est bien utilisé. Premier numéro, on décide de faire le gros cou. Deuxième chapitre, on réunit l’équipe. Troisième chapitre, on met au point le plan et dernier chapitre, on fait le coup. C’est on ne peut plus classique dans le déroulement mais certains passages trainent en longueur, notamment le troisième chapitre qui du coup parait très long.
 

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Niveau pouvoir, l’équipe est assez diversifiée mais en même assez attendue avec un télépathe, un télékinésiste, des pouvoirs sur l’électricité, des pouvoirs de régénération à faire pâlir Wolverine et j’en passe. Millar arrive à jouer sur le côté classique avec certaines choses attendue comme la fin gentillette, alors que connaissant l’auteur, on pouvait s’attendre à des choses beaucoup plus surprenantes avec des super-vilains entre les mains. Et au final c’est ce qui surprend.  
 
Les dessins de Yu sont vraiment bons et sont très appréciables, même si certains personnages se ressemblent, ce qui fait que les dernières pages m’ont fait revenir en arrière pour que comprendre qui apparaissait. Le dessinateur s’est aussi fait plaisir sur l’hémoglobine entre les pouvoirs du Bâtard et la pièce où ne peuvent pénétrer que certaines personnes sous peine d’être découpé assez violemment, c’était une vraie boucherie.

 
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Un petit mot pour finir sur l’édition de Panini qui a décidé de sortir cet album au format Best Of Fusion, au lieu des 100% comme les autres œuvres de l’auteur, car du coup pour les mettre à la suite, ça fait un peu tâche.  Mais ce tome est estampillé Millarworld et peut-être que ses autres séries comme Secret Service sortiront elles aussi dans ce format.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le classique où on ne l’attend pas
- Un super- héros dans l’équipe
- Les dessins

LES POINTS FAIBLES

- Trop court
- Pas de véritable attachement aux personnages

 

4.5

.

Conclusion

Cette histoire met en avant des super-vilains et est totalement décomplexée. Le sang gicle dans tous les sens sur la fin. C’est limite trop, mais ça ne choque pas, ça fait même limite rire à un moment. Leinil Francis Yu a dû prendre un malin plaisir à dessiner tout ça. Dommage que ça soit si court.