Auteurs : David Hine , German Erramouspe

Une maxi-série intitulée Après l’Apocalypse débute dans ce nouvel album et s'inscrit dans le prolongement des films de morts-vivants de George A. Romero. Les humains ont réussi à subsister dans des villes entourées de zombies mais à Las Vegas, l'horreur va se déchaîner à nouveau. Ces événements sont vus au travers du regard d'une jeune punk, fétichiste des zombies.
(Contient les épisodes US Night of the Living Dead : Aftermath 1-6)

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Night of the Living Dead Aftermath

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[b]Panini Comics[/b] a décidé de sortir la première partie d’une maxi-série en 12 numéros se situant dans la continuité des films de [b]George Romero[/b]. En effet, l’apocalypse zombie a eu lieu il y a déjà 5 ans et les humains ont appris à vivre dans des villes fortifiées contre ces derniers. Elle est écrite par [b]David Hine[/b], illustrée par [b]German Erramouspe[/b] et éditée sous le label [b]100% Fusion Comics[/b]. [center][galerie2]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1381751985_781.jpg[/galerie2][/center] L’histoire se construit autour d’une chanteuse et guitariste punk, [b]Anne[/b], et fille d’un célèbre sénateur influent. L’histoire débute à Los Angeles en 1977 en plein concert avec le groupe d’Anne, malheureusement, les zombies se mêlent au public et ça dégénère. Anne décide de partir pour Las Vegas pour rejoindre son père. La suite se déroulera surtout dans cette célèbre ville de débauche. [center][/center] Premier détail, peu importe la situation, c’est l’argent qui domine en premier plan par rapport aux zombies. En effet, on suit quelques personnages secondaires qui sont venus faire des affaires ou passer des vacances. La menace zombie est omniprésente, mais l’important, c’est le business et gagner un gros pactole. Et c’est ce parti pris qui est certainement le point fort du récit. Certaines situations mettent les zombies au second, voir troisième plan. On suit une forme de feuilleton TV qui se passe à [b]Las Vegas[/b] avec les zombies en plus. Par exemple, on peut citer parmi toutes ces petites intrigues, un couple de retraités venu s’éclater aux bornes des casinos, un homme dans la quarantaine venu dans cette ville dans le but de s’éloigner de sa famille, l’histoire d’un membre d’un groupe de sosies d’[b]Elvis Presley[/b] alias le King, qui fait des spectacles tous les soirs et j’en passe. Et à côté, il y a [b]Anne[/b], qui est le point central de toutes ces histoires. [center][/center] Cependant, la menace mort-vivante n’est pas inactive non plus. La lecture se ressent un peu comme l’intégralité des saisons de [i]Breaking Bad[/i] : on est tellement accroché à cette histoire si originale qu’on se demande comment tout ça va se finir... Mal ? Bien ? Très difficile à dire, le déroulement des événements ne laisse que très peu d’indices sur les différents futurs qui peuvent s’emboîter. Le scénario est une grosse surprise, on sort des classiques du genre, au revoir les concepts manichéens et bonjour l’originalité, qui est un aspect difficile à trouver aujourd’hui dans les histoires de zombies. Dernier point à signaler, le scénariste se moque des concepts souvent utilisés. Par exemple, un protagoniste se fait mordre par un zombie, possède ses facultés mais garde son humanité et sa pleine conscience. Il ne ressent plus la douleur et en déduit qu’il est un miraculé et qu’il est comme un des 10 000 contaminés d’une épidémie qui est vacciné naturellement. Eh bien il a fallu que le scénariste tue ce personnage d’une façon bien gore pour casser le mythe de ce genre de facilité scénaristique. [center][/center] La faiblesse majeure de ce comics est le dessin. Ou l’encrage. Effectivement, c’est très difficile de dire si l’un ou l’autre est un travail bâclé. Pour ma part, je pense que c’est l’encrage qui est mal appliqué, car le dessinateur s’est éclaté pour les perspectives, montrant une expérience chevronnée dans le milieu de la BD. Je cite : des points de vue typiquement cinématographiques, justifiant une maîtrise de la mise en scène très bien contrôlée, harmonisant terriblement l’environnement avec les péripéties zombifiques. Par contre, cet encrage passe bien sur les zombies, mettant en avant l’accent ultra gore de ce genre d’aventures, renforçant l’impact de la lecture. [center] [/center] Un ouvrage plus que conseillé pour les fans du genre désirant se démarquer de The Walking Dead. A prendre comme un univers étendu des films de George Romero mais bien entendu, l’histoire est accessible pour tout type de lecteur, désirant alimenter sa collection ou souhaitant commencer le genre en lui même. [conclusion=4][/conclusion][onaime]- l'histoire originale - les minis intrigues toutes différentes - des perspectives géniales[/onaime][onaimepas]- un encrage bâclé - quelques légers problèmes de rythme[/onaimepas]