Le récit tentaculaire des aventures de la famille Locke se poursuit avec de nouvelles révélations sur le mystérieux métal dont sont forgées les clés, et la véritable histoire de leur famille. Zack Wells revient sous une nouvelle forme, Tyler et Kinsey voyagent dans le temps, un cinquième tome explosif sur les rouages les plus secrets de la saga signée Joe Hill et Gabriel Rodriguez.

Pas d'avis pour le moment.
Le cinquième et avant-dernier tome de Locke and Key vient de sortir chez Milady Graphics. Dans ce tome, intitulé Rouages, on retrouve l’équipe créative habituelle, à savoir Joe Hill au scénario et Gabriel Rodriguez aux dessins. [center][/center] Alors que le précédent tome nous laissait avec Dodge ayant réussi à prendre le contrôle du corps de Bode grâce à la clé fantôme, on pouvait s’attendre à le voir s’en prendre au reste de la famille Locke. Eh bien pas du tout. L’auteur décide de nous faire patienter un tome entier en nous montrant une action de Dodge/Bode mais c’est tout, la plus grande partie du tome est consacré à la clé du temps trouvée par Kinsey et Tyler. Mais si l’action principale est coupée dans son élan, ce n’est pas pour rien. En effet, avant le ’’combat final’’, Hill décide de nous apporter tout un tas de révélations et répond à un tas de questions que tout lecteur se posait depuis un bout de temps. A quoi sert la clé oméga ? Que s’est-t-il passé avec le père de la famille Locke ? Qui a créé les clés ? Pourquoi Bode trouve-t-il si facilement les clés ? Toutes ces mystères et d’autres sont ici résolus. Du coup, ce tome que l’on aurait pu croire frustrant se révèle être une très bonne idée et nous complètement oublier le changement opéré chez Bode, totalement absent ou presque du tome. [center][/center] On suit donc dans ce tome, le créateur des clés et comment il en est arrivé à les forger. Cette intrigue prend deux numéros mais fait débuter les révélations concernant les clés. Les autres révélations seront faites par Locke père que l’on retrouve au moment de la pièce de théâtre dont on avait déjà eu un aperçu. Il explique le pouvoir des clés et surtout pourquoi les adultes ne se rendent pas compte de la magie entourant Keyhouse, sans que ça ait l’air forcé. Enfin, on retrouve aussi les peurs de Kinsey qui font leur retour. On arrive à la fin de ce tome en se disant que la boucle est bouclé et que finalement le seul problème à résoudre maintenant est Dodge. Côté dessins, Gabriel Rodriguez est toujours aussi efficace. Ses personnages sont bien dessinés. Il utilise des doubles pages plus souvent que précédemment mais les mises en scène les justifient amplement. Autre point positif, les différentes couvertures de la mini-série se répondent de façon très intelligente. Ainsi, la première répond à la dernière, la deuxième à la cinquième et la troisième à la quatrième. [center][galerie3]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1384793145_697.jpg[/galerie3] [galerie3]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1384793153_597.jpg[/galerie3] [galerie3]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1384793161_934.jpg[/galerie3] [i]Clockwrks #1 et #6, Clockworks #2 et #5, Clockworks #3 et #4[/i][/center] [b]En résumé, ce tome est immanquable grâce à son nombre important de révélations qui ravira les lecteurs assidus du titre. La frustration de ne pas avoir la suite directe du précédent tome est assez vite dissipée et on est emporté par le récit des origines. On pourra cependant chipoter sur le prix de 19,90€ pour 160 pages, mais l’achat vaut le coup. [/b] [conclusion=5][/conclusion] [onaime]- Toutes les révélations d’un coup - Le sentiment de frustration vite oublié - L’origine du mal[/onaime][onaimepas]- 20€ pour 160 pages[/onaimepas]