La suite de la saga inédite en France, KNIGHTFALL, voit pour la première fois un autre héros reprendre la cape et le masque du protecteur de Gotham. Sous la houlette du responsable éditorial Dennis O’Neil (GREEN ARROW), les auteurs qui nous livrent un scénario haletant qui bouleversa à jamais la mythologie du justicier.
Contient les épisodes US Batman #505-508, Detective Comics #674-675, Shadow of the Bat #24-27, Legends of the Dark Knight #59-61 & Robin #7.

  • Batdetective
    Batdetective

    il y a 11 ans

    Au bout du quatrième volume, vous vous êtes surement fait votre opinion sur cette saga. Ce tome est semblable aux précédents et reste ainsi très hétérogène : du bon, du très bon mais aussi du passable dans cette histoire qui transpire les années 90 tant sur les dessins que la narration ! Néanmoins, ceux qui suivent l'histoire depuis le début ne pourront s'en passer d'autant qu'on arrive bientôt à la fin...

  • BalthierBlack
    BalthierBlack

    il y a 11 ans

    Un tome qui alterne le bon et le moins bon (voir le mauvais). Ainsi si les 200 premières pages peinent à intéresser à cause d'histoires peu passionnantes et répétitives, et surtout d'un Jean-Paul qui est devenu extrêmement lassant; la 2ème moitié est de bonne qualité (le retour de Bruce entre autre)et laisse présager une fin passionnante à suivre.

  • jbgorgone
    jbgorgone

    il y a 10 ans

    J'ai effectivement préféré le tome précédent et l'hsitoire la plus intéressante reste celle avec Bruce Wayne qui ne prend que peu de place dans ce tome. à suivre

  • Kit_Fisto
    Kit_Fisto

    il y a 10 ans

    Synopsis La suite de la saga inédite en France, KNIGHTFALL, voit pour la première fois un autre héros reprendre la cape et le masque du protecteur de Gotham. Sous la houlette du responsable éditorial Dennis O’Neil (GREEN ARROW), les auteurs qui nous livrent un scénario haletant qui bouleversa à jamais la mythologie du justicier. Contient les épisodes US Batman #505-508, Detective Comics #674-675, Shadow of the Bat #24-27, Legends of the Dark Knight #59-61 & Robin #7. Mon avis Long et ennuyeux ! On accroche plus du tout !

  • L'idiot
    L'idiot

    il y a 4 ans

    On s'ennuit ferme! Seul la partie avec Bruce Wayne est interessante. Je suis persuadé que JP Valley est un personnage qui aurait pu être bien mieux écrit.

The Immigrant: Rosemary's Baby

Shadow of the Bat (1992)

Blood Kin

Batman (1940)

Joe Public The Birth Of A hero

Shadow of the Bat (1992)

Quarry Part 1

Legends of the Dark Knight (1989)

Creatures Of Clay: Diary Of...

Shadow of the Bat (1992)

Out-Gunned

Detective Comics (1937)

Ballistic

Batman (1940)

Quarry Part 2

Legends of the Dark Knight (1989)

Creatures Of Clay: Child's ...

Shadow of the Bat (1992)

Turning Point

Robin (1993-2009)

Midnight Duel

Detective Comics (1937)

Mortal Remains

Batman (1940)

Quarry Part 3

Legends of the Dark Knight (1989)

La saga [i]Batman : Knightfall[/i] a repris de plus belle en France avec la publication d’un quatrième volume, intitulé [i]La Quête[/i], en Septembre dernier.
[galerie2]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1385161727_797.jpg[/galerie2]
Rappelons que l’initiative de ressortir cette mythique saga avait été prise par l’éditeur à l’occasion de la sortie de [i]The Dark Knight Rises[/i]. Le premier tome mettait ainsi en scène la défaite de Batman aux mains de Bane tandis que le second voyait Jean-Paul Valley alias Azrael reprendre le flambeau et le combat de son prédécesseur. Deux tomes de qualités et qui avaient vraiment marqué leur temps de par les rebondissements qu’ils amenaient. Dans le troisième tome, nous suivions un Jean-Paul établi en tant que nouveau Batman qui devait faire face aux ennemis de ses prédécesseurs tels que le Joker ou encore Catwoman. Un volume qui s’était avéré en dessous de ses prédécesseurs de par ses longueurs et son manque de rebondissements. Ainsi, nous étions nombreux à attendre que ce quatrième tome remonte la pente et redonne de l’intérêt à cette saga qui avait si bien commencée. Au début de ce tome, Jean-Paul Valley est toujours Batman et ne cesse de s’enfoncer dans le gouffre de la folie tandis que Bruce Wayne, lui, se rapproche de plus en plus de l’objectif de sa quête : retrouver le Dr Shondra Kinsolving et espérer guérir. Malheureusement, une fois la lecture de ce volume terminé, force est de constater qu’il reprend à son compte les mêmes défauts que le précédent et que les différentes équipes créatives n’ont pu redresser la barre.
Notons tout de même, avant de poursuivre, que l’ouvrage est très beau, très soigné (même si j’avoue avoir peur que la reliure ne cède un jour). Il y a très peu à redire sur les différents choix d’Urban et que ce soit au niveau éditorial ou de la traduction, l’éditeur est au niveau. Le rapport quantité/prix est aussi là puisque 28 € pour 384 pages soit une quinzaine de chapitres, il y a peu à redire. Malheureusement, c’est au niveau de la qualité (le plus important me direz-vous) que pêche ce quatrième tome. Nous nous retrouvons ainsi au même point qu’à la fin du troisième volume : Jean-Paul est Batman mais il est surtout complètement cinglé. Comme le précédent, ce tome nous montre la suite de sa chute dans le gouffre de la folie et la manière dont il atteint finalement le point de non-retour. Il y a évidemment un réel effort de la part des scénaristes de rendre crédible le personnage mais encore une fois, la sauce ne prend pas et il reste très difficile de s’y attacher. Le problème est que comme durant le troisième tome, les auteurs font tout pour rendre le personnage détestable au possible afin que le lecteur n’attende qu’une chose : que Bruce revienne et lui botte le derrière. Encore une fois, c’est réussi mais le souci c’est que le lecteur déteste tellement Jean-Paul qu’il ne lui accorde aucun intérêt. Ainsi, le lecteur ne peut véritablement ressentir de l’empathie pour le personnage et finit par vite s’en lasser. Le personnage en devient insupportable, inintéressant et ses aventures deviennent au final assez difficiles et ennuyeuses et ceci malgré l’effort que font les scénaristes pour le rendre crédible.
En parlant de ses aventures, comme durant le tome précédent, elles restent très inspirée des années 90. Une inspiration qui coule évidemment de source étant donné que la saga est sortie durant ces années-ci et si ce type d’histoire a vieillit (et pas qu’en bien), il reste très intéressant de les replacer dans leur contexte. Jean-Paul Valley s’inspire tout droit de la figure du anti-héros à la morale bordeline tandis que les ennemis qu’il affronte semblent tout le droit sorti d’un bon vieux film de Stallon. Ainsi, Abattoir relèvera du tueur complètement fou tandis que Ballistic lui est un autre anti-héros à la morale élastique et qui n’hésite pas à tuer. Gunhawke, quant à lui, illustre le stéréotype du méchant armé jusqu’aux dents et adepte des destructions massives. Les scénarios eux-mêmes respirent les clichés du genre et force est constater que ce type d’histoire a très mal vieillit. Le troisième tome sauvait les meubles grâce à l’utilisation des plus célèbres vilains de la franchise à savoir le Joker et Catwoman. Or, dans ce volume, les vilains sont pour la plupart chiants à mourir et manquent cruellement de charisme. L’histoire ne présente ainsi presqu’au aucun intérêt hormis le fait de voir Jean-Paul Valley devenir de plus en plus dangereux. C’est d’ailleurs le fil rouge des différentes histoires proposés dans ce volume et là-dessus, on a le droit à quelques bonnes scènes (notamment un excellent passage avec Gordon) mais elles s’avèrent bien trop rares. Néanmoins, ce volume reprend à bon compte l’éternel débat : « Batman doit-il tuer ses ennemis ? ». Aucune réponse n’est toutefois clairement apportée ici mais les différentes prises de positions (que ce soit celles de Robin, Gordon, Bullock ou de Jean-Paul lui-même) sont bien mises en avant et on a le droit à une réflexion assez intéressante autour de ce sujet mainte fois exploitée.
Les aventures de Jean-Paul sont mises en images par les artistes Brett Blevins, Graham Nolan, Barry Kitson, Mike Manley, Jim Balent et Vince Giarrano. Ce dernier a d’ailleurs un style s’inspirant largement des comics [i]Spawn[/i] de Todd MacFarclane. Si l’artiste fut assez décrié (il faut bien avouer que le rendu est assez spécial), j’avoue avoir bien accroché personnellement. Son Batman a une certaine classe et surtout, son trait s’accorde vraiment bien avec ton que les auteurs veulent donner à la série et à Jean-Paul Valley. Hormis Brett Blevins (dont le style reste trop grossier et épuré), les autres artistes s’en sortent bien. Alors certes, c’est très différent de ce qui se fait aujourd’hui et certains risquent d’avoir mal aux yeux mais n’oublions pas que ses artistes ont pour la plupart officiés à la fin des années 80 et/ou durant les années 90. Leur style reste donc « classique », « old-school » mais on s’y fait vite (surtout pour Graham et Balent qui s’en sortent très-bien). Comme son titre l’indique, la grosse partie de ce volume reste toutefois consacrée à la quête de Bruce Wayne. Comme dans le précédent volume, on retrouve un homme brisé, en proie aux doutes et qui tente tant bien que mal de guérir. Cet aspect reste bien traité et nous montrer un Bruce en pleine guérison, qui n’est plus en pleine possession de ses moyens et qui peine à l’emporter dans un combat, reste assez divertissant (et novateur pour l’époque). Ses relations avec Alfred sont également gérées de la plus belle des manières et on a le droit à une scène très émouvante entre les deux personnages. Les scénaristes s’en sortent aussi correctement pour son idylle avec le Dr. Kinsolving. Ils ne tombent pas dans la niaiserie et offrent au contraire de bons moments de réflexions et quelques passages vraiment touchant.
Malgré cela, certains passages restent vraiment mal maîtrisés. Outre le fait que l’histoire semble piétiner par moments et que le méchant manque cruellement de charisme, c’est surtout la scène de la guérison de Bruce qui risque de faire grincer les dents. Le ressort scénaristique que l’on sentait venir à finalement bien lieu et les auteurs donnent ainsi vraiment dans la facilité mais aussi dans la simplicité voire même l’absurdité. C’est très mal amené, très mal fait et aussi bien trop rapide. Ainsi, les scénaristes ne s’intéressent pas aux conséquences de cette guérison ni comment Bruce réagit par rapport à elle. Enfin, ce qui compte c’est que Bruce Wayne est guérit et qu’il va enfin pouvoir reprendre le masque et la cape. Le retour de notre héros à Gotham se déroule dans un dernier chapitre, faisant office de conclusion à ce tome. Evidemment, Bruce découvre vite que la situation à Gotham a changée (et pas qu’en bien) et que son successeur n’est peut-être pas aussi digne de porter la cape qu’il le pensait. Ce chapitre est vraiment bien écrit et il se passe enfin quelque-chose d’important dans ce tome. Bruce Wayne et son successeur se font face pour la première et cette confrontation s’impose comme le moment fort de ce tome de par la tension qu’elle dégage. Le lecteur retrouve ainsi de l’intérêt pour cette saga et attend avec impatience la suite pour voir Bruce Wayne récupérer son bien. Evidemment, un nouveau ressort scénaristique est utilisé à la fin de l’album pour justifier que cette confrontation n’aura pas lieu tout de suite et qu’il nous faudra encore tout un cinquième tome avant de la savourer. Bon, personnellement, cela ne m’a pas dérangé surtout que l’idée n’est pas si mauvaise en soi et que cela peut amener à de bonnes surprises. Espérons toutefois que les scénaristes ne trainent pas en longueur et ne donnent pas dans la facilité…
Au niveau des dessins, cette partie est assurée par Eduardo Barreto, Ron Wagner (pour les chapitres centrés sur la croisade de Bruce) et par Tom Grumett (pour le chapitre final). Les trois dessinateurs s’en sortent bien et ont un trait semblable à celui des autres artistes officiant sur ce volume. Nous noterons toutefois que certaines planches de Barreto et de Wagner sont de qualité inégale. Quant à Grumett, son trait reste très soigné, très détaillé et l’artiste offre des planches très lisibles. [b]En conclusion, nous pouvons reprocher à ce quatrième tome la même chose qu’au précédent : n’être qu’un volume de transition. C’est bien trop long, bien trop ennuyeux et Jean-Paul est toujours aussi inintéressant. La quête de Bruce Wayne, qui avait pourtant bien commencée, se termine elle aussi de manière très décevante et seul le dernier chapitre permet d’éviter le naufrage et de redonner de l’intérêt à cette saga. Toutefois, tout n’est pas non plus à jeter et certains passages sont tout de même agréables à lire d’autant que dans l’ensemble, les dessins restent corrects. Toutefois, nous n’attendons désormais qu’une seule chose : que Bruce Wayne reprenne enfin la cape et mette une fessée à Jean-Paul. Espérons que cette confrontation tant attendue, et qui fera l’objet d’un cinquième et dernier volume, soit de qualité.[/b]
[conclusion=2,5][/conclusion] [onaime]- La prestigieuse édition d’Urban Comics. - Un effort dans le travail des personnages et certains passages forts. - Des dessins généralement au niveau. - Bruce Wayne enfin de retour. - Un dernier chapitre qui redonne de l’intérêt à la saga.[/onaime][onaimepas]- Un volume bien trop long et ennuyeux. - On ne peut toujours pas s’attacher à Jean-Paul. - Les méchants qui manquent de charisme. - La « guérison » de Bruce.[/onaimepas]