Auteurs : Jeph Loeb, Tim Sale

Voici la première œuvre du célèbre tandem Jeph Loeb / Tim Sale sur une mini-série Marvel. Cette saga unissant deux des plus célèbres X-Men avait été publiée en kiosque en 1996. Vous allez enfin pouvoir redécouvrir cette enquête de Wolverine et Gambit, à la poursuite d'un mystérieux tueur.
(Contient les épisodes US Wolverine / Gambit : Victims 1-4)

  • Ashka
    Ashka

    il y a 11 ans

    Wolverine + Gambit + Loeb + Sale, alors là je dis oui !

  • FitzBDnetNation
    FitzBDnetNation

    il y a 11 ans

    On connait le duo Loeb/Sale pour des titres comme "Hulk Grey", "Daredevil Yellow" ou "Batman :Long Halloween" mais voici leur première collaboration pour Marvel et elle n'est pas au niveau des chefs d'oeuvres cités plus haut. Sale n'utilise pas son style si particulier et Loeb livre un récit assez moyen avec un team-up qui ne fonctionne pas vraiment.

In Harm's Way

Mini-séries Wolverine

In Deep

Mini-séries Wolverine

No Way Out

Mini-séries Wolverine

A Woman Scorned

Mini-séries Wolverine

[b][i]Wolverine / Gambit[/i] est une série limitée en quatre numéro publiée initialement à la fin de l’année 1995. Comme beaucoup de mini-séries de cette époque, elle nous proposait de découvrir le temps de quelques numéros un petit crossover mêlant les univers des deux héros, en utilisant la continuité mais sans s’y inscrire totalement. Et nous allons voir qu’une équipe créative de rêve ne fait pas tout ![/b] [center][galerie2]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1375476732_987.jpg[/galerie2][/center] Cette série est ni plus ni moins que la première collaboration chez Marvel entre deux artistes de talents, publiée avant même que ces deux talents ne choquent le monde avec leur désormais culte [i]Long Halloween[/i]. Je veux bien entendu parler de [b]Jeph Loeb[/b] (scénariste) et [b]Tim Sale[/b] (dessinateur) ! Nous allons d’ailleurs commencer par nous pencher sur ce dernier. Nous retrouvons bien entendu son style inimitable fait de très simples. Malheureusement, nous n’en sommes pas encore à l’extrême économie de trait menée de main de maître qui sublime le [i]Long Halloween[/i]. Le style de [b]Sale[/b] est donc bien là mais pas encore dans sa forme la plus raffinée, et même si les dessins restent d’un bon niveau, ils ne vous décolleront pas la rétine pour autant, les détracteurs du bonhomme y obtiendront d’ailleurs certainement de l’eau pour alimenter leur moulin. [center][galerie2]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1375477076_504.jpg[/galerie2][/center] L’autre petit problème est que bien que le coloriste ne change pas du début à la fin, ce dernier a collaboré avec deux partenaires différents pour la première et seconde moitié de l’histoire. Nous commençons dans un premier temps avec une colorisation légèrement froide, et très typée première moitié des années 90. Dans la seconde partie du récit, il y a un léger changement dans la colorisation qui se fait plus moderne, et ne colle pas toujours parfaitement aux dessins de [b]Tim Sale[/b]. Nous continuons dans le négatif avec le papier utilisé pour cette édition, générique à la collection [i]100% Marvel[/i]… qui ne convient malheureusement pas trop aux dessins de cette histoire. D’autant qu’encore une fois comme beaucoup ‘œuvres des années 1990, la numérisation pour une réimpression sur ce genre de papier ne semble pas avoir une qualité tout à fait constante et on se retrouve sur certaines pages avec une sorte de qualité visuelle moindre. Bref, vous l’aurez compris, malgré la présence d’un artiste d’exception, le tableau n’est pas tout rose pour autant. [center][/center] Il est maintenant temps de nous pencher sur l’histoire développée par Jeph Loeb, qui laisse initialement penser que nous aurions une véritable utilisation du mythe de Jack l’Eventreur dans ce récit. Mais il n’en est rien, seulement les grandes lignes sont réutilisées, servant de prétexte à un massacre de jeunes femmes sans véritable logique. D’ailleurs, même si on se doutait que l’époque victorienne ne serait pas utilisée (époque durant laquelle ont eu lieu les massacres perpétrés par Jack l’Eventreur), l’histoire se déroulant majoritairement à Londres, il aurait été très sympathique d’utiliser le caractère particulier de cette ville que l’on ne voit que trop rarement dans les comics, mais là encore il n’en est rien, Londres est réduite à sa plus simple expression : deux ou trois ruelles grises, des égouts et un passage à bord d’un bateau, qui se trouve en principe donc sur la Tamise… [center][galerie2]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1375477086_688.jpg[/galerie2][/center] Nous aurions pu également nous attendre à une enquête un minimum poussée, une ambiance de véritable thriller policier comme savent si bien les faire les britanniques, mais encore une fois nous n’avons rien de cela. Nous nous retrouvons avec une enquête résolue via des réflexions nébuleuses – si l’on peut véritablement appeler ça des réflexions – un scénario franchement pas très élaboré et qui ne réservera que peu de surprise. Pire, on nous ressert les personnages de Gambit et Wolverine tels qu’on les connait en long, en large et en travers, ce dernier étant réduit à un homme qui peut se laisser submergé par ses instincts sauvages mais qui est tombé amoureux une fois au Japon. [center][galerie2]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1375477080_769.jpg[/galerie2][/center] Au final, l’histoire se révèle simpliste, et dans une mini-série en quatre chapitres dont le scénario n’est pas extrêmement développé, on s’attend au moins à vibrer pendant une bonne partie grâce à des scènes d’action dignes de ce nom, mais encore une fois, rien d’extraordinaire de ce côté-là. [b]En conclusion, le premier essai chez Marvel du célèbre duo Loeb / Sale était loin d’être un coup de maîtres. L’idée de départ était bonne mais n’est vraiment pas assez exploitée en tout point, ce qui nous donne au final une mini-série de qualité plus qu’intermédiaire comme on en trouvait à la pelle à cette époque.[/b] [conclusion=1,5][/conclusion][onaime]- Le style de Sale -L’idée de la revisite de Jack l’Eventreur[/onaime][onaimepas]- Scénario trop simpliste - Ambiance fade (Londres…) - Zéro surprise[/onaimepas]