Butcher Baker est la nouvelle bombe du Label 619. Un one-shot coup de poing, parodique et outrancier, signé Mike Huddleston et Joe Casey. Un cocktail jouissif de courses de voitures, d’orgies et de super-vilains qui ravira à n’en pas douter les amateurs de comics.

  • FitzBDnetNation
    FitzBDnetNation

    il y a 12 ans

    Paru aux USA chez Image Comics, cette mini-série a parfaitement sa place dans le catalogue Ankama. Les dessins de Mike Huddleston passe du psychédélique au noir et blanc et de le pseudo 3D, bref ce mec est fou. Et c'est servi par un scénario encore plus fou de Joe Casey, qui raconte la dernière mission d'une parodie de Captain America qui profite pleinement de sa retraite dans des bars avec des filles dénudés. Vous verrez du pubis, des courses poursuites et une bonne dose d'action dans ce titre. L'édition d'Ankama est en plus franchement bien foutue avec une tonne de bonus à la fin.

  • TTB13
    TTB13

    il y a 10 ans

    Juste génial.. des scènes de cul entrecoupées de fusillades, d'explosions a tout-va et de terreur-cosmique.. un truc a retenir de ce bouquin: Joe Cassey nous a sacrement violé notre "hymen cosmique"

Ce soir-là, j'avais envie d'autre chose. Je voulais du fou, du furieux, du décalé. Pas du super-héros en collant qui ne trompe pas sa copine tout en sauvant la veuve, l'orphelin et le chat de la voisine. Je voulais du déglingo et du sale. Je voulais du psyché et du sang. Je voulais des paires de couilles et de seins. Et des courses-poursuites! Bon sang, ce que je voulais lire ça. Alors j'ai ouvert [b]Butcher Baker, le Redresseur de Torts[/b]. Et j'ai joui. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1350458165.jpg[/img][/center] [titre]Casey/Huddleston: une bonne paire[/titre] Au premier abord, [b]Joe Casey[/b] est un auteur assez propre sur lui. Le type a crée avec ses potes un studio: Man of Action et il fait des dessins animés histoire d'amuser les mioches comme [i]Ben 10[/i] ou la dernière série Ultimate Spider-Man. Il écrit beaucoup de comics aussi. Faut bien payer les factures. Mais au fond, ce type est un peu atteint. Alors quand après des années de frustration, ça finit par sortir. Ça donne des récits vraiment barrés comme [i]Marijuanaman[/i], co-écrit avec Ziggy Marley (fils de) ou bien ce Butcher Baker où l'action ne s'arrête jamais, où se côtoient l'humour et le sexe, la castagne et l'épisme, l'alcool et la drogue. La vie quoi. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1350458212.jpg[/img][/center] L'autre zygoto derrière Butcher Baker se nomme [b]Mike Huddleston[/b]. Celui-là, il est pas net non plus. Sous ses airs de gendre idéal, se cache un artiste aussi doué pour croquer des véhicules sur-motorisés que des croupes féminines à vous en faire décrocher la mâchoire. Franchement, il pourrait s'en tenir à un style au lieu de tous les maîtriser, non? Les autres artistes vont être jaloux. Forcément, deux phénomènes comme ça, ça ne pouvait pas durer très longtemps. Après une campagne de teasings assez osée, voire scandaleuse, la série a débuté en 2011 et vient de prendre fin de manière assez abrupte après 8 putain numéros. Apparemment, Casey, Huddleston et [b]Image Comics[/b] sont entrés en conflit et cela aurait même causé des problèmes pour la parution du volume intégral. Mais on s'en branle parce qu'en France, [b]Ankama[/b] s'est défoncé pour sortir une édition sacrément classe, bourrée de bonus qu'on peut apprécier donc avant les anglo-saxons. Allez, maintenant je vous raconte ma lecture sans concession de Butcher Baker. [titre]La critique acidulée de Fitz[/titre] Quand un comic commence dans un bar avec des filles plantureuses et nues, on peut se permettre de penser que la suite ne devrait pas être totalement lisse. Ça tombe bien, Joe Casey ne laisse pas le rythme retomber une seule seconde. Une fois ses femelles comblées, Butcher Baker part accomplir la mission que lui a confiée deux pontes du gouvernement: exploser la prison de haute sécurité qui héberge les plus grands criminels que la terre ait jamais portée. Le bâtiment est rapidement réduits en miettes, mais les plus dangereux d'entre eux parviennent à en réchapper et décident de se venger du Redresseur de torts. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1350458253.jpg[/img][/center] Commence alors un road-trip sauvage et décadent. Butcher se fait rapidement rattraper au volant de son camion peinturluré aux couleurs bleu, blanc et rouge. Les ennemis s'enchaînent, les combats aussi. Vient en plus se rajouter un flic vicieux et enragé qui se joint à la joyeuse fête parce que Butcher l'aura percuté avant que tout ça ne parte en sucette. La construction du récit est finalement banale mais le ton et l'ambiance sont tellement débridés qu'on se laisse surprendre à dévorer chaque page et à en redemander. Les vannes fusent, les situations burlesques, épiques ou les deux se suivent sans pause pour terminer en apothéose dans un affrontement dantesque. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1350458279.jpg[/img][/center] En plus de ça, la claque visuelle que j'ai prise m'a encore laissée des traces sur le visage. Mike Huddleston est un putain de génie. Il alterne les styles apparemment sans cohérence mais au final, chaque page possède sa propre identité. Le design des personnages est très recherchés comme le prouvent les trop maigres bonus à la fin du tome(il y en a mais on en aurait voulu tellement plus). En plus, Huddleston a tout fait: dessins, encrage, couleurs. Encore plus impressionnant quand on maitrise le noir et blanc, les trames et la peinture numérique comme lui. Il y a un souffle punk et anarchiste dans tous les recoins de ce titre. Ça sent la testostérone à chaque page et bon sang, ça fait du bien de lire une série qui se permet tout, même de caricaturer un vice-résident américain et un présentateur télé vedette (Jay Leno et Dick Cheney. Pas dans cet ordre). [b]Butcher Baker est un véritable ovni qui trouve naturellement sa place dans le label 619 d'Ankama. Il y a cette folie propre à la clique de RUN et cet esprit underground qui ne se prend pas la tête qu'on a pas chez les Big Two, ou chez les éditeurs européens. Butcher Baker, c'est de l'action pure. C'est mieux que The Expandables 1 et 2 réunis. C'est de la bombe atomique en pleine face de chaque lecteur qui l'achètera. Ankama a encore déniché une pépite indispensable à toute bibliothèque.[/b] [conclusion=4,5][/conclusion] [onaime]- le rythme effréné -les dessins -un style à part -des couilles et des seins [/onaime][onaimepas]- pas assez de bonus -seulement 8 numéros [/onaimepas]