Auteurs : David Liss, Patrick Zircher

Ce nouveau 100% Marvel explore un aspect différent de l'univers des super-héros, en dévoilant de nouveaux héros "pulp" des années 30. Cette saga complète se situe dans la droite ligne de la collection Marvel Noir, mais au lieu de réinventer les principaux héros Marvel, l’auteur des best-sellers, David Liss et Patrick Zircher, ont créé de nouveaux personnages. Une histoire complète, au parfum rétro enivrant.
(Contient les épisodes US Mystery Men 1-5)

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 12 ans

    Je ne peux pas juger la série dans son ensemble, n'ayant lu que le premier numéro, mais en tout cas c'était très prometteur avec une ambiance assez géniale et des intrigues intéressantes. Ca change un peu des super-héros Marvel mais tout en restant un peu dans le genre, simplement à une époque et dans une ambiance différente.

  • FitzBDnetNation
    FitzBDnetNation

    il y a 12 ans

    Parfois une pépite sort de nulle part chez Marvel. C'est le cas pour ce Mystery Men qui crée des personnages et parvient en seulement 5 numéros à faire une histoire bien construite.

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 5 ans

    Excellent

Mystery Men #1

Mystery Men (2011)

Mystery Men #2

Mystery Men (2011)

Mystery Men #3

Mystery Men (2011)

Mystery Men #4

Mystery Men (2011)

Mystery Men #5

Mystery Men (2011)

[i]Mystery Men[/i] est une mini-série en 5 numéros publiée en 2011 par Marvel. Elle est écrite par David Liss, un romancier historique, qui a récemment terminé son plus gros travail chez Marvel avec la série [i]Black Panther : The Man Without Fear[/i] (publiée dans les [i]100% Marvel : Panthère Noire 1 et 2[/i]). Au dessin, on retrouve Patrick Zircher qui a déjà beaucoup travaillé pour Marvel. [center][gallery]http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_4540_mystery-men.jpg[/gallery][/center] Le contexte de cette histoire est assez simple, on se situe au début des années 30 aux États-Unis, juste après le grand krash boursier de 1929. Mais aussi avant toute apparition du moindre super-héros dans l’univers Marvel donc même avant Le Projet Marvels, qui voyait les premières apparitions de Captain America, Namor, etc. Nous sommes donc bien dans la continuité de l’univers Marvel et ces Mystery Men sont en quelques sortes les tout premiers super-héros, ou en tout cas, héros. David Liss est un écrivain qui a signé beaucoup de romans historiques, il est donc logique que cette dimension prenne une place prépondérante dans cette série. Et ce contexte historique, ainsi que l’ambiance générale qui en découle, sont vraiment les gros points forts de ce titre. On connaît bien cette période de pauvreté, de prohibition, de mafiosi, grâce aux nombreux films qui ont été réalisés sur le sujet et Liss et Zircher réussissent parfaitement à la retranscrire une fois de plus et à nous y plonger. Il y a aussi beaucoup de références populaires et/ou spécifiques à cette période qui sont très appréciables, même des références à l’univers Marvel avec des cameos de quelques personnages connus. Mais David Liss rend avant tout hommage au genre pulp et le fait, encore une fois, de très belle manière. Cette histoire est aussi très attrayante par la diversité des thèmes et des genres abordés. Elle démarre comme une enquête policière, dans le genre détective privé qui essaie de faire le bien dans une ville pourrie et corrompue jusqu’à la moelle (on pense beaucoup au Spirit dans les premières pages, référence plus qu’assumée avec le personnage de l’Ombre) et on avance petit à petit vers un récit beaucoup plus fantastique et héroïque. Le tout se tenant très bien et évoluant assez rapidement, offrant un récit riche et passionnant. Liss aborde aussi la question de la condition de héros, pour ces personnages qui vont lancer le mouvement. Ont-ils raison de se lever et de combattre ? Cela fait-il vraiment une différence ? Est-ce que porter un masque change vraiment une personne ? Est-ce que la fin justifie les moyens ? [center][gallery]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1357586952.jpg[/gallery] [gallery]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1357586972.jpg[/gallery][/center] Une autre force du récit est sa capacité à introduire et de présenter cinq nouveaux personnages, avec leurs origines et de les faire s’allier pour former une équipe qui tient la route et qui, passez-moi l’expression, a de la gueule. Ce n’est pas forcément une des tâches les plus simples à réaliser que de former une équipe sur aussi peu de numéros (il suffit de voir le récent [i]Justice League[/i] de Geoff Johns complètement raté à ce niveau-là, à mon sens). Ici, ça fonctionne très bien, chaque personnage est bien défini et présenté, a vraiment sa particularité, son caractère et sa raison de se joindre à l’équipe et à la bataille. Les relations entre eux et les liens qu’ils peuvent avoir sont parfaitement gérés et vraiment intéressants à suivre. Comme le triangle amoureux qui se forme entre trois personnages ou le chirurgien qui est le mec flippant que les autres ont du mal à accepter. C’est dynamique, leurs rencontres ne semblent pas forcées et même si tout n’est pas parfait entre eux, ils travaillent pour un but commun, comme ça devrait l'être. Et les personnages justement, parlons-en un peu. En plus de bien fonctionner en équipe, ils sont tous assez géniaux individuellement. Leurs « origin story » sont très efficaces et ils ont chacun un truc qui les rend vraiment « kiffant » à lire. L’Ombre est le personnage juste et droit, qui porte l’histoire, qu’on aime pour le côté « Spirit » et le cliché tellement immanquable de la relation au père. Le Revenant apporte cette touche mystique à l’histoire et permet d’aborder un thème important de part son origine. Sarah est la femme casse-cou de l’histoire et rien que pour ça on l’aime, elle qui est clairement une référence au célèbre Rocketeer. Le chirurgien est le déjanté de la bande, qui apporte une dose de surnaturel et d’horreur, aux méthodes extrêmes. Et enfin le super-héros de la bande, Achilles, dont l’apparence physique ne peut éviter la comparaison avec un certain Captain Marvel. Voilà une bien jolie bande que l’on prend grand plaisir à suivre. [center][gallery]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1357587005.jpg[/gallery] [gallery]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1357587018.jpg[/gallery][/center] Venons-en aux dessins de Patrick Zircher. Pour pouvoir retranscrire une époque et une ambiance comme celle de ce livre, il fallait forcément des dessins de qualité qui captent toute l’essence de cette période, ce que Patrick Zircher a réussi avec brio. Ses dessins sont vraiment très beaux et fluides, à aucun moment on a l’impression de ne pas comprendre ce qu’il se passe où d’être perdu et ce malgré la diversité des personnages et des situations et les tons assez sombres tout au long de l’histoire. Les scènes d’action sont aussi magnifiquement réalisées et j’ai vraiment un faible pour son encrage. Seul reproche qu’on peut lui faire, l’utilisation d’images agrandies par moment, qui perdent nettement en qualité et donnent un effet assez désagréable à la lecture. A un moment, on a le même visage réutilisé dans la case d’après mais zoomé sur une partie pour donner un effet de gros plan, mais qui perd du coup beaucoup en netteté. Ou alors un personnage en petit, très net, sur un fond beaucoup moins net. Je cite pour finir le coloriste Andy Troy dont j’ai vraiment adoré les couleurs, servant magnifiquement les dessins et l’ambiance générale. [center][gallery]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1357587056.jpg[/gallery] [gallery]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1357587063.jpg[/gallery][/center] [b]Un titre super-héroïque de Marvel mais qui change totalement du super-héroïque de Marvel. Un bel hommage au genre pulp et à certains de ses plus grands personnages, dans une des époques les plus inspirantes de l’histoire américaine, pour offrir un récit frais et passionnant qui se lit avec grand plaisir. [/b] [conclusion=4,5][/conclusion] [onaime]- L'ambiance - Les personnages - Les dessins[/onaime] [onaimepas]- Quelques défauts dans les dessins[/onaimepas]