L’histoire du Rédempteur, ce vilain qui désire débarrasser New York du péché, est l'une des plus marquantes dans la carrière de Peter Parker car elle commence avec la mort du Capitaine Jean DeWolff, une alliée de Spider-Man. S'ensuit une traque effrénée à travers la ville, avec l'aide de Daredevil. Dans ce volume également, la suite de cette palpitante aventure dessinée par Sal Buscema.
(Contient les épisodes US Spectacular Spider-Man (1977) 107-110, 134-136)

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Original Sin

Peter Parker, The Spectacular Spider-Man (1976-1998)

Sin Of Pride

Peter Parker, The Spectacular Spider-Man (1976-1998)

He Who Is Without Sin...

Peter Parker, The Spectacular Spider-Man (1976-1998)

All My Sins Remembered

Peter Parker, The Spectacular Spider-Man (1976-1998)

Sin-Cere

Peter Parker, The Spectacular Spider-Man (1976-1998)

Sin-Thesis

Peter Parker, The Spectacular Spider-Man (1976-1998)

Sin-Ister

Peter Parker, The Spectacular Spider-Man (1976-1998)

[b]Titre album[/b] : Spider-Man : La mort de Jean Dewolff Editeur : Panini comics Collection : Best of Marvel [b]Dessinateurs[/b] : Rich F. Buckler et Sal Buscema [b]Scénariste [/b]: Peter David [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_2731_spider-man-la-mort-de-jean-dewolff.jpg[/img][/center] [titre]Synopsis[/titre] Le capitaine Jean Dewolff est abattue par un tueur en série. Spider-Man, bouleversé, va tout faire pour retrouver son assassin : Le Rédempteur. Mais alors que d'habitude, seul son sens de la justice le guide, il a cette fois envie d'autre chose. Pour lui, plus question de se contenter de protéger les innocents, il faut aussi punir les fautifs ! Spidey va-t-il passer la limite que tout bon Super-Héros s'impose ? [titre]La critique[/titre] [i]Spider-Man : La mort de Jean Dewolff[/i] regroupe deux arcs sortis en 1985 et 1988. Le premier arc, « [i]La mort de Jean Dewolff [/i]», est bon mais reste clairement d’un niveau plus faible que le second arc, « [i]Le retour du rédempteur[/i] » qui lui, est tout bonnement jouissif. A travers des dessins plutôt classiques pour l’époque (mais qui restent largement accessibles encore aujourd’hui) et surtout une colorisation très grossière et qui saute aux yeux (caractéristique de l’époque elle-aussi), [b]Peter David[/b] parvient à mettre en avant une histoire plutôt en avance sur son époque. Malgré des phrases que l’on peut clairement qualifier de « kitsh » et qui nous font nous rappeler que ce comics a bel et bien été écrit dans les années 80 comme « Mais je ne vais pas rater mon hélico… grâce à mon lasso-canne !! » (une phrase inutile étant donné que l’on voit le Super-Héros le faire et qui n’a qu’un intérêt : rappeler que DareDevil possède un lasso-canne), le scénario, quant à lui, reste plus sombre et beaucoup plus mâture que ce que l’on avait l’habitude de lire à l’époque. Fini l’univers noir ou blanc ! Fini les combats entre Super-Héros par un prétexte foireux ! Ici, tout est une question de point de vue et de logique vous diront les personnages. Encore faudrait-il que chacun est le même... [center][galerie2]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1399030241_46.jpg[/galerie2][/center] Dans le premier arc, [b]Spider-Man[/b] et [b]Daredevil [/b]s’opposent clairement quant à l’attitude à adopter face au [b]Rédempteur[/b]. Le Super-Vilain élimine ceux qu’ils considèrent comme étant de « mauvaises personnes » et tue, entre autre, Jean Dewolff, une amie de Peter. Pour Spidey, le choix est évident. Le Rédempteur ne doit pas seulement être arrêté mais doit être puni ! Daredevil, de son côté, pense que le Super-Vilain n’est pas si différent des autres et que le système doit être soutenu quoiqu’il arrive. Ce premier arc est très bon même s’il possède quelques raccourcis ci et là. Il y a aussi un petit côté « il faut vendre » qui ressort à deux reprises et qui n’étaient vraiment pas nécessaires. Le premier est le titre, « la mort de Jean Dewolff », titre accrocheur, certes, mais pas vraiment judicieux dans le sens où cette [b]Jean Dewolff[/b] reste très secondaire, tout au plus est-elle un déclencheur pour Spidey. Le second est le suspense tournant autour de la mort de [b]Betty [/b]à la fin d’un numéro. Bien tenté mais on y croit vraiment pas. La façon dont elle parvient à éviter la mort est d’autant plus ridicule d’ailleurs. [center][galerie3]http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1399030243_716.jpg[/galerie3][/center] Le second arc, par contre, balaye littéralement le premier qui pourtant était déjà d'un très bon niveau. C’est simple, concernant ce dernier, c'est une véritable claque. Les qualités et les défauts des dessins sont les mêmes, par contre, le scénario va encore plus loin. La relation entre le Rédempteur et Spidey est cette fois au centre des débats. Suite logique de la fin du premier arc, le Super-Vilain est dans un état affligeant, un état qui jouera sans doute quant à la décision de le libérer parce qu’il serait « guérit ». Schizophrène sur les bords, on suit un individu meurtri, honteux de ce qu’il a fait par le passé, qui tente de se réinsérer dignement et tant bien que mal dans la société tout en combattant un personnage extrêmement dangereux qui vient fréquemment taper la discut’ avec lui dans sa tête : le [b]Rédempteur[/b]. Spidey, de son côté, est tout d’abord dégoûté de le voir libéré avant de le rencontrer, de voir dans quel état il est, et, de se remettre en question. Le scénar’ passe largement d’un point de vue Super-Héroïque classique à un point de vue plus intimiste et c’est tant mieux ! Personnage principal de ce scénario tout en étant secondaire dans les actions, le Rédempteur affronte une société dans laquelle il ne trouvera sans doute plus jamais sa place mais se lance surtout dans une quête inaccessible : la rédemption. On en voudrait encore mais sans en vouloir plus car, en fin de compte, tout a été dit. Une petite perle excellente du début à la fin. PS : On notera également qu'acheter cette oeuvre possède un double intérêt. Suite à un petit problème technique, vous pourrez apprendre l'italien sur quelques planches. En effet, le texte italien apparaît en bleu à quelques reprises en dessous de la traduction française. Le français reste néanmoins largement lisible, seul l'esthétique en prend un petit coup. Rien de grave mais suffisamment rare pour le signaler. [conclusion=4,5][/conclusion] [onaime]- Le rédempteur, sa façon d'être et son design très sobre - Spider-Man qui ne sait plus où il en est - Le côté rétro des dessins qui s'en sortent pas si mal - Le côté précurseur du scénario - La scène de l'assassinat du prêtre qui est magistrale[/onaime][onaimepas]- La colorisation - Le titre - Le suspense inutile autour de Betty - Le fait d'apprendre l'italien au passage[/onaimepas]