Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? Ou au crépuscule de sa vie… (#1-10)

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 12 ans

    Mon coup de coeur du mois ! Un comic book qui pour moi sort un peu de nul part mais une très belle surprise et un très bon choix de la part d'Urban. Fabio Moon nous parle de la vie et de la mort et de l'amour et de l'amitié et de tout ce qui fait la vie d'un être humain à travers le personnage de Bras à différents âges et périodes de sa vie. L'écriture est belle et intelligente, profonde et pleine de poésie. Il y a une ambiance de folie dans ce titre avec des dessins et des couleurs justes magnifiques, des paysages et des décors de toute beauté. Tourner les pages de cette histoire fait voyager et rêver, rire et pleurer, et nous fait vraiment aimer ces personnages plus attachants les uns que les autres. Et ça nous amène aussi à réfléchir sur la vie, sa beauté et sa dimension éphémère. Un portrait de la vie elle-même, époustouflant de beauté et de profondeur. Voilà ce qui vous attend dans ces pages. Si vous voulez lire autre chose que du super-héroïque ou du fantastique et faire voyager votre esprit, c'est la lecture qu'il vous faut en avril !

  • syfare
    syfare

    il y a 9 ans

    Très bon début, ca démarre fort et c'est touchant, puis la répétitivité s'installe et les histoires deviennent de moins en moins bonne et surprenante. Le message est intéressant, mais une fois que j'ai compris le principe au bout de la deuxième histoire, j'ai un peu perdu de l’intérêt en attendant trop la fin de l'histoire, au lieu de profiter du passage actuel

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 5 ans

    Prend une histoire, recolle là 10 fois avec des décors différents et youhouuu t'as un gros livre.. sans intérêt

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Vertigo est plutôt connu pour son ton adulte, mature et souvent violent. Mais parfois, des oeuvres sublimes se détachent de ce style pour raconter de belles histoires, de très belles histoires. Et c'est ça que propose[b] Daytripper[/b]. Une plongée dans un univers poétique et mélancolique à ne surtout pas manquer ce mois d'avril. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1335477231.jpg[/img][/center] [titre]Les auteurs[/titre] [b]Fabio Moon[/b] et [b]Gabriel Bà[/b] sont en fait… frères. Oui, ç'est un peu étrange vu qu'ils n'ont pas le même nom mais ces deux hommes de 36 ans sont même jumeaux. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1335477141.jpg[/img] [i]Forcément, en auto-portrait, c'est pas plus évident.[/i][/center] Originaires du Brésil. Ils représentent à eux deux un courant assez inédit venu d'Amérique du sud avec des couleurs chaudes mais des pages qui peuvent être à la fois violentes et sanglantes mais aussi poétiques et simplement belles. Ils travaillent la plupart du temps ensemble (sauf quand Gabriel s'occupe d'[i]Umbrella Academy[/i]) et on les a déjà vu sur BPRD, Casanova (le meilleur titre de Matt Fraction) et surtout sur ce [b]Daytripper[/b], véritable chef d'oeuvre de leurs carrières. [titre]Le contexte[/titre] Le titre a été publié en février 2010 en 10 parties pour se conclure 10 mois plus tard chez [b]Vertigo[/b]. Pour le moment, seule une édition en TPB existe outre-Atlantique et l'édition d'[b]Urban Comics[/b] est donc la version la plus classieuse de l'oeuvre pour le moment. [i]Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ?  Ou au crépuscule de sa vie…[/i] [titre]La critique de Fitz[/titre] En fait, je suis assez mitigé sur ce titre. D'un côté, j'ai envie de l'encenser car il m'a fait vivre des émotions vraiment fortes. Mais de l'autre, j'ai vu quelles cordes il tirait et cela parait parfois un peu trop facile pour être honnête. Explications: Je connaissais [b]Daytripper[/b] depuis sa sortie. Le titre avait fait parlé de lui parce qu'il proposait une narration assez différente de ce que publie habituellement Vertigo. En fait, c'est presque plus une BD indépendante à la [b]Asterios Polyp[/b] comme le font tous tous ces auteurs New-Yorkais cyniques comme Clowes. Sauf qu'ici, au lieu d'un pessimisme et d'un misanthropisme exacerbé, on a une oeuvre parfois dure mais qui laisse un sentiment de bonheur, de pureté qui reste quelques jours une fois le livre reposé. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1335477306.jpg[/img][/center] Mais bref, j'avais hésité à le prendre en VO et le choix d'Urban de le publier si tôt dans leur catalogue m'a agréablement surpris et j'y ai vu une occasion de m'y plonger. Et c'est ça justement qui est fort dans Daytripper, on s'y plonge, on s'immerge et on en ressort lessivé, épuisé d'avoir tant vécu avec le personnage principal. Chaque chapitre est en fait une tranche de vie de Bràs, qui est un peu l'alter égo des deux auteurs, et la narration fait que chaque partie est indépendante pourrait se suffire. Et à chaque fois, on se laisse retomber dans ce récit mélancolique ou chaque histoire est un nouveau voyage, une nouvelle expérience. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1335477360.jpg[/img][/center] Alors, c'est très bien sur la forme parce qu'on ne s'ennuie jamais et qu'on tourne les pages fébrilement mais dès lors qu'on fait attention à la méthode des auteurs, on perd un peu de magie. Voilà peut-être le seul défaut de l'oeuvre. Ce qui m'a le plus dérangé car pour tout le reste, c'est sublime dès les premières pages. Les dessins sont juste fabuleux. Les couleurs sont incroyables et tellement recherchées. Que ce soit des décors naturels, des pièces de vies, des gros plans sur les visages si expressifs, aucune page n'est à jeter et rien que cela vaut l'achat du bouquin. Les thèmes abordés sont aussi très bien traités. Après, c'est une critique personnel et dès qu'une histoire s'articule autour d'une famille dysfonctionnelle, j'ai tendance à accrocher directement. Encore plus si le personnage principal est auteur et représente donc la part autobiographique de l'auteur (des auteurs ici) dans le récit. La relation au père. L'amitié profonde. La vie de couple et l'amour. Oui, c'est cliché mais le traitement est tellement bon et l'empathie qu'on éprouve est tellement forte qu'on accepte toutes cette débauche de bons sentiments dissimulés derrière cette poétique ballade. Je vais m'arrêter là parce que si vous êtes parvenu jusque' aussi bas dans la critique, je ne vais pas vous embêter encore plus.