Dans cette jungle hollywoodienne, rien n’est plus ce qu’il semblait être. Acteurs, criminels : qui joue la comédie ? qui se fait mener en bateau ? la scène est désormais branlante et les masques s’échangent. les casseroles d’hier deviennent les conquêtes de demain…
Personne ne sortira indemne de cet engrenage et chacun comprend qu’il devra payer sa part de responsabilités, au mauvais endroit et au mauvais moment.

Secrets et cadavres n’auront pas vraiment le temps de refroidir dans ce second tome de la série polar événement Blue Estate. inspirez longuement avant d’ouvrir ces pages, car vous n’en aurez plus souvent l’occasion avant de les refermer…

Pas d'avis pour le moment.
Il y a peu de comics dans le catalogue Ankama. Mais ils sont choisis avec soin. Comme pour Blue Estate qui est une sorte d'ovni à la fois sur le scénario et sur les dessins. Pour ceux qui aiment la série B, le sang et les bimbos en maillots de bains, et les affaires de gangs, c'est par ici que ça se passe. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1334906614.jpg[/img][/center] [titre]Les auteurs[/titre] Compliqué de parler des auteurs puisqu'ils sont extrêmement nombreux. La série est dirigée par [b]Viktor Kalvachev[/b] mais d'autres scénaristes oeuvrent sur les numéros et surtout plusieurs artistes se succèdent aux dessins: [b]Toby Cipress, Nathan Fox, Paul Maybury et Marley Zarcone[/b]. En fait, chaque personnage a droit à son dessinateur quand il est présent, ce qui explique cette multiplicité des artistes. [titre]Le contexte[/titre] [i]Dans cette jungle hollywoodienne, rien n’est plus ce qu’il semblait être. Acteurs, criminels : qui joue la comédie ? Qui se fait mener en bateau ? La scène est désormais branlante et les masques s’échangent. Les casseroles d’hier deviennent les conquêtes de demain… Personne ne sortira indemne de cet engrenage et chacun comprend qu’il devra payer sa part de responsabilités, au mauvais endroit et au mauvais moment. Secrets et cadavres n’auront pas vraiment le temps de refroidir dans ce second tome de la série polar événement Blue Estate. Inspirez longuement avant d’ouvrir ces pages, car vous n’en aurez plus souvent l’occasion avant de les refermer…[/i] [titre]La critique de Fitz[/titre] Je n'avais pas lu le premier tome à sa sortie. Principalement parce que je ne voyais pas l'intérêt qu'avait Ankama à publier un titre comme celui-ci. Mais au final, cette acquisition de licence est évidente. Si le [b]label 61ç[/b] d'Ankama existait aux USA, il publierait Blue Estate. On retrouve ce même état d'esprit dingue et violent, parfois absurde et éxagéré. Il y a des embrouilles de mafias, de tromperies. Il y a de la torture et du blanchiment d'argent grâce à des productions de seconde zone. Bref, c'est les coulisses du Hollywood cheap et mafieu. Personnellement, j'ai beaucoup de mal à accrocher à l'univers graphique et narratif. Les dessins sont parfois moches, et les différentes histoires se croisent en diagonales. On ne parvient pas à savoir si l'auteur a une trame écrite à l'avance ou s'il se tape un trip un peu à chaque chapitre. Ça n'empêche pas de vivre la lecture à fond et de kiffer les scènes bien gores ou les dialogues surréalistes entre le boss et leurs sous-fifres. L'édition d'Ankama est comme toujours parfaite, avec un beau travail sur la couverture et une traduction bien faite. Le prix est tout de même un peu rédhibitoire avec 80 pages pour 14,90euros, ce qui risque de fermer le public à ce titre pas dégueux mais bien dégueulasse. [b]Voilà pour ce Blue Estate qui tient sa promesse de tenir en haleine mais perturbe un peu par son ton et son ambiance.[/b] Je profite de cette chronique pour parler de Doggybags #2, publié également chez Ankama. Ce n'est pas un comics mais un recueil de récit cours fait par les membres du label 619 et c'est franchement réussi. [titre]Doggybags #2[/titre] Ça y est. Après plus d'un an d'attente, Doggybags est de retour. Ok, ce n'est pas vraiment du comics mais cette anthologie de trois histoires vaut le coup d'oeil alors on va vous en parler. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1334906488.jpg[/img][/center] Le concept a été lancé par [b]Run[/b], le directeur éditorial d'Ankama Édition et scénariste entre autres du génial [b]Mutafukaz[/b]. Doggy Bags est une sorte de cour de récrée ou les auteurs du label 619 se lâchent. Comme un recueil de nouvelles pour des artistes déjà confirmés. Sauf que ce #2 voit l'arrivée de nouveaux venus, qui ont proposés leurs histoires suite à l'appel lancé dans Doggybags #1. Et le contrat est bien rempli en tout cas. C'est crade, c'est violent, c'est sexuel, ça fait peur, rire et crisser des dents. Enfin vous l'aurez compris, ce n'est pas à mettre entre toutes les mains. C'est une BD pour adulte fait pas des vieux ados totalement barges mais sacrément doués. À dévorer avec une bière à la main (mais pas deux, car l'abus d'alcool est dangereux pour la santé). Pour vous tenter un peu plus, [b]Ankama[/b] a réalisé un teaser très léché et même qu'un making-off nous fait découvrir les dessous de cette sanglants production. [center][/center] [center][/center] Pour voir les photos du tournage, rendez-vous [url=http://www.label619.com/fr/news/doggy-bags-trailer]par ici[/url]