Londres, 1830. Le jeune flic Charlie Gravel ne cesse d’être témoin de choses qu’il ne devrait pas voir : un navire volant, des pirates armés d’étranges artefacts électrique… et un capitaine qui nargue la police. Un révolutionnaire qui défie le la loi pour remettre au peuple la science et ses miracles et les libérer du joug des puissants. Dans les rues, on murmure le nom de Spring-Heeled Jack…
Mais il préfère qu’on l’appelle Captain Swing.
Voici son histoire.

128 pages.

Scénario de Warren ELLIS
Dessins de Raulo CACERES
Traduit par Philippe TOUBOUL

  • Jeff
    Jeff Staff MDCU

    il y a 12 ans

    Une lecture un peu spéciale, je dois bien l'avouer. A travers des dessins qui eux, restent constamment bons, on se retrouve avec un scénario avec par contre des hauts et des bas mais aussi quelques points qui manquent de clarté sur le début de l'oeuvre. Le résultat est donc simple, on a du mal à pénétrer ce nouvel univers dès le début. Avec une deuxième partie plus claire et meilleure, Captain Swing passe néanmoins de "mouais sympa" à "bonne lecture".

  • CaptCurtis
    CaptCurtis

    il y a 12 ans

    Captain Swing propose une relecture intéressante et critique de la révolution industrielle, autour du contrôle de l'électricité. Mais le récit est trop brouillon, laissant le lecteur dans un flou peu agréable. Quant aux dessins, ils servent parfaitement le récit mais sont à mon goût trop simpliste. A essayer malgré tout, pour l'originalité de l'histoire.

[b]Milady Graphics[/b] sort ce mois-ci [b]Captain Swing et les pirates électriques de Cindery Island[/b]. Et même qu' MDCU vous propose en ce moment de [url=http://www.mdcu.fr/concours-18-milady-captain-swing.html]gagner[/url] 5 exemplaires du titre en partenariat avec l'éditeur. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1329501430.jpg[/img][/center] Pour ceux qui ne connaissent pas, on vous a préparé une critique de cette mini-série sortie aux US chez [b]Avatar Press[/b]. [titre]Avatar: le laboratoire de Warren Ellis[/titre] [b]Warren Ellis[/b] est un auteur très prolifique. En dehors de ses runs pour Marvel, il est également très actif chez les éditeurs indépendants et principalement chez Avatar. Déjà auteur des chefs d'oeuvres [i]Transmetropolitan[/i] et [i]Planetary[/i] chez DC (Wildstorm et Vertigo), il expérimente en ce moment beaucoup de thèmes dans de courtes séries. Ainsi, après les bons [b]Black Summer[/b], [b]No Hero,[/b] [b]Supergod[/b] et [b]Wolfskin[/b], [b]Captain Swing[/b] est la nouvelle sortie d'Ellis à sortir chez Milady. On vous rappelle quand même que d'autres titres comme Anna Mercury, Ignition City, Freak Angels sont sortis ou sortiront chez d'autres éditeurs. Le super-héros était au coeur de ces dernières oeuvres et voilà qu'avec Captain Swing, il explore l'impact de la technologie sur la société. [titre]Captain Swing: Un capitaine de navire idéaliste[/titre] On connait l'amour d'Ellis pour les uchronies et celle de Captain Swing est très intéressante. Proche d'un univers steam-punk, l'action se passe dans une Angleterre du début XIXième siècle ou l'électricité n'est pas très développée et détenue par la haute société. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1329501713.jpg[/img][/center] [i]Charlie Gravel est un jeune policier de Londres. À la recherche du meurtrier d'un de ses collègues, une piste le mène à un homme étrange armé d'un pistolet surpuissant lançant des ampoules chargées d'énergie. Lorsqu'il s'enfuit, c'est à bord d'une barque volante, au dessus des toits de la ville. Charlie va tout faire pour le poursuivre et percer le mystère de ce mystérieux Captain Swing.[/i] [titre]Critique[/titre] Je ne suis pas un grand fan du Warren Ellis d'Avatar. Même s'il s'agit de mon auteur préféré, il est, selon moi, meilleur sur de longues séries. Malgré ça, j'avais bien aimé No Hero, Supergod et Black Summer. Bien aimé sans plus pour être honnête et c'est peu près la même chose pour ce Captain Swing. Mais l'histoire est bonne. elles parvient à mettre en place très rapidement un univers crédible et des personnages charismatiques. En quatre numéros, on a une histoire complète avec de l'action et des dialogues bien trouvés. Les dessins m'ont agréablement surpris. Au départ, un peu réticent, on se fait au style ultra-détaillé de [b]Raulo Caceres[/b] qui correspond à ce monde sale, à ces sombres ruelles et à ces villes faites de pavés et de hauts immeubles. Les visages sont faits à moitié d'ombres mais restent très expressifs et je vous laisse admirer les détails sur les vêtements ou les bâtiments. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1329501628.jpg[/img][/center] Le talent de Caceres se remarque encore plus quand il s'attaque aux phénomènes électriques ou aux nombreux dessins techniques qui parcourent le titre. Un artiste qui m'a fait penser à ce que Andy Kubert avait réalisé sur Marvel 1602 et ce rendu "vieilli" du dessin. L'édition de Milady est de qualité. Le papier rugueux de la couverture renforce cet aspect vieux livre et même s'il est assez fin permet d'avoir un bel objet. Principal défaut par contre, le prix. 15,20 euros pour 4 chapitres, c'est un peu cher. [b]Pour resumer, Captain Swing est une lecture très agréable qu'on pourrait résumer en un mix entre V pour Vendetta pour son personnage emblématique et son idéologie ainsi qu'à From Hell pour son ambiance sale et violent. Une bonne lecture distrayante mais pas d'un très haut niveau non plus.[/b]