Batman poursuit son tour du monde en vue de recruter les agents dignes d’intégrer la franchise « Batman Incorporated ». Il se découvre alors un nouvel adversaire : le Dr Dedalus. Son périple l’emmène des rues sombres de Gotham aux îles Malouines, en passant par l’Ouest sauvage, mais aussi la réalité virtuelle.

  • Doc'
    Doc'

    il y a 12 ans

    Batman Inc. est une série très dynamique, pas du très haut niveau mais Morrison nous livre un travail de qualité comme toujours et bien plus universel que certaines de ses oeuvres, ce qui devrait contenter ceux qui sont allergiques à sa complexité.

  • FitzBDnetNation
    FitzBDnetNation

    il y a 12 ans

    Urban continue la publication de cette série débutée dans Batman Universe. Dedans, c'est du Morrison, on aime ou on déteste mais ça reste très distrayant.

  • Batdetective
    Batdetective

    il y a 12 ans

    On salue Urban qui reprend là où Panini avait arrêté. Une très bonne série bien qu'en dessous des histoires précédentes de Morrison mais le tout reste très distrayant et de qualité.

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 12 ans

    Vous savez déjà à quoi ressemble Batman Inc si vous avez suivi les débuts chez Panini. C'est une toute nouvelle approche du personnage de Batman par Morrison, c'est frais, c'est fun, ça se lit bien et c'est servi par d'excellents dessins. Ça n'oublie pas d'être sérieux et super bien construit comme Morrison a l'habitude de le faire. Encore un travail de qualité du scénariste.

  • Kyrens
    Kyrens

    il y a 12 ans

    Batman Inc n'est pas le meilleur travail de Morrison sur le personnage mais vaut clairement le détour. Foncez !

Masterspy

Batman, Incorporated (2010)

Nyktomorph

Batman, Incorporated (2010)

Medicine Soldiers

Batman, Incorporated (2010)

Nightmares In Numberland

Batman, Incorporated (2010)

[titre]Flashpoint[/titre] [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1330120899.jpg[/img][/center] [b][u]Avis d'Ashka: Un magazine vraiment bien foutu ![/u][/b] Et voilà le premier magazine kiosque de Urban Comics sur Flashpoint vient tout juste de sortir et on peut dire que pour un premier essai c'est plutôt réussit. Au niveau de la couverture j'avais du mal quand je l'avais vu pour la première fois sur mon écran et finalement une fois en main, ça m'a beaucoup moins gêner et je pense qu'ils auront largement le temps de s’améliorer sur ce détail. La couverture est cartonné et est de même qualité que ce que peut nous offrir Panini sur le Kiosque. A l’intérieur le papier est vraiment d'excellente qualité, j'ai eu l'impression que celui-ci était bien plus agréable au touché que celui de Panini, ce qui est une très bonne chose. Première grande surprise, on retrouve en plus d'un édito très sympathique une mise a niveau pour les nouveaux lecteurs concernant Flash et pour pouvoir comprendre les numéros de Flash et Flashpoint. J’espère qu'ils feront chaque sur chacun de leur magazine, car c'est une excellente initiative qui permettrait aux nouveaux lecteurs de pouvoir prendre un mag en cours de route et avoir des explications, ce qui manque beaucoup sur les mag Panini. Mais ce n'est pas tout, en plus de cette mise au point sur l'histoire, on a le droit a chaque début d'arc a une récapitulatif du contexte et aussi très important, un récapitulatif du travail de l'auteur et du dessinateur, c'est vraiment une très bonne idée, comme ça, les lecteurs qui ont aimer les chapitres pourront aller voir les autres œuvres des auteurs. Les traductions sont aussi très bonnes, je n'ai pas noté de coquille niveau traduction, vraiment du très bon boulot aussi à ce niveau ! Je dois avouer que j'attendais avec crainte ce kiosque Urban Comics, et je dois dire que je suis vraiment très agréablement surpris par la qualité qu'on nous offre ici, Panini a du soucis a se faire car Urban arrive dans la place avec du très lourd, j'ai vraiment pris un grand plaisir a lire quelque chose d'aussi bien fait sur la forme ! Concernant le fond, on pourra regretter le fait qu'il manque un épisode de Flash entre la parution Panini et Urban, même si ce chapitre n'était pas fondamental, il restait tout de même sympathique et je suis un peu déçu de ne pas le retrouver ici. Pour les chapitres 8 à 12 de Flash, j'ai vraiment adorer, Johns nous met les éléments pour Flashpoint en route et on retrouve vraiment quelque chose d'agréable a lire, surtout qu'au dessin on retrouve Kollins et Manapul qui nous offrent un travail d'excellente qualité sur ces chapitres (Surtout ceux ou Manapul est présent). Pour ma part, j'ai vraiment eu du plaisir a lire ces chapitres et ils donnent vraiment envie de lire Flashpoint. Concernant Flashpoint maintenant, le premier chapitre est vraiment sympa, mais déçoit un peu sur sa longueur, on regrettera le fait qu'on avance pratiquement pas alors que l'event est seulement en 5 chapitres, ce qu'on pourra d'ailleurs retrouver sur le reste de l'event, mais il n’empêche que c'est vraiment agréable de découvrir cet univers alternatif qui offre un nouvelle vision de certains personnages et une situation vraiment intéressante même si dès le premier chapitre, l'event ne tient pas ses promesses. Au final c'est un magazine que je conseille vraiment pour tout ceux qui veulent découvrir le dernier event de l'ancien DC Universe et découvrir une histoire vraiment divertissante à défaut d'être intense. [b][u]Avis de Docteur: Flashpoint ou le magazine qui déçoit[/u][/b] Attention, cette formule racoleuse ne s'adresse absolument pas à Urban Comics qui ne fait que publier un travail qui après tout sert d'introduction au nouvel univers DC (bien que les lecteurs VF se rendront vite compte comment), non, cette critique s'adresse bien à la qualité du titre en lui-même qui malheureusement promettait beaucoup pour au final pas grand chose. Ne mettons pas la charrue avant les boeufs néanmoins et concentrons-nous sur les titres constituant la première revue : Flash 8-12 et Flashpoint 1. La série Flash a été reprise en main suite à Blackest Night qui a vu le retour de Barry Allen, l'occasion était en or pour Johns de rendre hommage à ce Silver Age qui lui était si cher et à un personnage qu'il chérit beaucoup, référence à son run sur la précédente série Flash en présence cette fois de Wally West. A ses côtés un Manapul qui sans être au top de sa forme a rendu un travail honorable sur les premiers numéros et montant malgré tout en puissance (tout comme Johns). Malheureusement, le départ (ou du moins la présence amoindrie, ce dernier ayant alterné sa place avec Kollins par la suite) de l'artiste sur le titre allait de pair avec une qualité plus que douteuse. Le n°8 sert d'introduction, dans ce nouveau titre Flash, au personnage de Zoom. Son histoire, sa raison d'être, ses origines sont mises en avant. L'idée à priori intéressante, en effet, Flash étant un personnage extrêmement puissant il faut rapidement mettre en avant des ennemis à sa tailles ; Gorilla Grodd, ? Trop kitsch pour une première, cela risque d'effrayer les fans. Captain Boomerang ? En prison, on le laisse de côté pour plus tard. Captain Cold ? Comme Grodd, dangereux pour un début. Le mieux ? Prendre quelqu'un d'antinomique : Zoom. Cependant, bien que l'intention soit honorable la suite l'est bien moins. Les dessins de Kollins d'abord sont une véritable purge de bout en bout, ses traits gras sur les pages pleines nous rappellent terriblement que Kollins n'est décidément pas si doué que cela même si l'on ressent à maintes reprises ses envies de copier le "Maître" philippin. Cela ne sert définitivement pas le récit qui n'en avait pas besoin, nous avons affaire à un personnage des plus stéréotypés. Lui qui auparavant était intéressant dans cette forme de folie mélangée à de la naïveté devient un vilain des plus classiques au passé des plus classiques. Dommage, il y avait pourtant du potentiel mais au moins se retrouve-t'-il de retour dans le titre. Les numéros 9 à 12 servent désormais à introduire l'event Flashpoint. Bonheur intense, Manapul est de retour sur les numéros 9 et 10 (ainsi que sur une partie du 12), sur ce point là, rien à redire. Même si l'on ne retrouve pas sa folie du reboot, le dessinateur est toujours très bon, nous livrant des cases extrêmement lisibles et évitant le piège du brouillon, facile à atteindre surtout lorsque l'on doit illustrer un personnage comme Flash. C'est sur le fond que c'est moins joyeux par contre. Sans jeux de mots, les choses se passent beaucoup trop vite. Mettez-vous à la place du nouveau lecteur qui doit non seulement faire face dans ce titre à l'introduction toujours présente de l'univers immédiat du personnage, donc non seulement du point de vue professionnel avec sa double vie mais en plus super-héroïque avec l'arrivée de Bart Allen ayant un rôle de figurant ici (tout comme dans Flashpoint d'ailleurs). L'enquête est incroyablement floue et pire, inintéressante. On ne mène rien du tout, on nous expose uniquement des faits que l'on suit passivement et le cliff est dans le même ton, vu et revu. A cela s'ajoute une affaire familiale qui arrive comme un cheveu dans la soupe (mais qui est censée avoir une justification que l'on apprendra au n°5 de Flashpoint) et qui est très mal menée, accumulant les clichés et rendant les réactions de Barry totalement incompréhensibles, pourquoi fait-il ça ? Que lui est-il arrivé ? Pourquoi ce brusque changement de comportement ? Johns ouvre trop de pistes, et il paye le prix en rendant le tout très vide de sens. Tout cela ne serait à priori pas très grave ou handicapant si Flashpoint remplissait avec intelligence les cases laissées vides, malheureusement le constat, comme vous le lirez par la suite, s'applique totalement et rend retrospectivement le tout terriblement amer. Examen raté, de bout en bout. Sur Flashpoint, on n'a qu'un seul numéro, trop peu pour donner un avis complet sans spoiler sur les numéros à venir. On découvre un nouvel univers et nous sommes perdus, cela s'annonce de prime abord intéressant à voir la suite. Surtout que Andy Kubert est au dessins et qu'il n'est pas le perdreau de l'année (même si son frère le surpasse). Pour finir sur une note plus positive, on peut néanmoins saluer l'initiative d'Urban Comics de mettre en avant le personnage de Flash qui le mérite malgré tout (et qui a souffert d'un manque de présence hallucinant par le passé). C'est clairement à encourager, d'autant plus lorsque l'on voit qu'il est plebiscité par le public VF. Vous savez ce qu'il vous reste à faire Urban Comics, continuer à mettre en avant ce genre de personnages même si à priori la qualité sur un temps limité ne suit pas (les premiers numéros de Flash et le titre du reboot étant bien plus acceptables) Aquaman et les autres vous appellent déjà. Notes : Scénario : 2/5 Dessins : 3.5/5 (Pour Kubert et Manapul) [titre]Batman Showcase[/titre] [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1330121077.jpg[/img][/center] [b][u]Contexte[/u][/b] Les numéros publiées dans ce premier Batman Showcase d’Urban Comics sont ceux de la série Batman Incorporated ? Késako ? Batman Inc. Représente le volet de la saga de l’auteur Grant Morrison sur le personnage de Batman. Il y a d’abord eu Batman R.I.P., Final Crisis, Batman & Robin, The Return Of Bruce Wayne et enfin ce Batman Inc. Pour résumer, Batman est tué par Darkseid à la fin de Final Crisis, c’est en tout cas ce que tout le monde pense, sauf qu’il a en fait voyagé dans le temps et se retrouve à l’aube de l’humanité. Il remonte alors le temps grâce à des bonds dans l’histoire (ça se passe dans The Return Of Bruce Wayne, publié par Panini dans Batman Universe Extra 1 et 2). Pendant cette période c’était Dick Grayson qui avait repris le costume de Batman. De retour dans le présent, Bruce Wayne décide changer les choses et de faire de Batman une franchise, une entreprise mondiale, avec des Batmen dans chaque pays. Il créer ainsi « Batman Incorporated » et se met à parcourir le monde à la recherche d’autres Batman. C’est ce qu’on suit dans cette série. Les 4 premiers numéros ont déjà été publiées par Panini dans Batman Universe, c’est pour ça qu’Urban Comics démarre au 5 jusqu’au 8, la fin de la 1ère série régulière. Oui, la publication US est assez chaotique à cause du reboot DC. On a donc une première série en 8 numéros, ensuite un one-shot qui correspond plus ou moins aux numéros 9 et 10 (qui sera publié par Urban dans le courant de l’année) et conclut la première saison de Batman Inc. Il y aura ensuite la deuxième et dernière saison qui conclura tout le run de Morrison sur Batman, ça n’a pas encore commencé aux USA. C’est donc la seule série dont les évènements se déroulent avant le reboot qui a survécu. Dans les premiers numéros, on a notamment pu voir Batman aller au Japon en compagnie de Catwoman pour recruter Mr Unknown, le Batman japonais. Et ensuite en Argentine pour recruter Gaucho et affronter El Sombrero, dans une histoire qui implique aussi la toute première Batwoman, Kathy Kane. Le numéro #5 publié ici est la suite directe du 3 et du 4, donc il est fortement conseillé de les relire ! [b][u]Critique[/u][/b] « Batman Incorporated n’est pas du Batman », c’est ce que beaucoup pourront surement penser à la lecture de cette série, et dans un sens c’est tout à fait vrai. Mais cette nouvelle approche de Batman lancée par Morrison est tellement audacieuse et risquée, tellement rafraichissante et tellement fun et superbement réalisé, que ce n’est absolument pas un problème ! Au contraire, c’est une évolution historique dans l’histoire des comics Batman et rien que pour ça, ça vaut déjà le coup d’œil. On peut avoir du mal avec cette nouvelle approche mais je pense vraiment qu’il ne faut pas rester accrocher à l’idée qu’on a de Batman et entrer dans le jeu. D’autant que de toute façon, même si la série a survécu au reboot, c’est juste histoire de finir la publication et tout sera quand même effacé de la continuité. Batman Incoporated est vraiment une très bonne lecture. Comme toujours chez Morrison c’est très travaillé, beaucoup d’éléments délivrés par-ci par-là qu’il ne faut pas rater pour essayer de tout comprendre, et c’est aussi très bien écrit et réalisé. Mais ce qui change ici c’est le côté très fun et coloré, évidemment pas commun à Batman, ni même tellement à Morrison d’ailleurs. C’est un vrai bon divertissement qu’on prend plaisir à suivre et c’est une vague de fraicheur, voir un nouveau souffle, pour ceux qui suivent Batman depuis longtemps. C’est en plus servi par de somptueux dessins, que ce Yannick Paquette ou Chris Burnham, dans des styles très différents, mais tous les deux de très haut niveau. Dans ce magazine on a donc 4 numéros, le premier, le #5, est donc la fin de l’arc en Argentine et s’il est de très bonne qualité, il est un peu difficile à suivre. Il faut déjà relire les numéros 3 et 4, mais même là il reste des éléments difficiles à cerner et tout sera plus clair à la fin de la saison, on connait Morrison ! Le numéro #6 est juste excellent et livrera déjà pas mal d’éléments sur la menace que doit affronter Batman Incorporated. Le #7 nous propose un petit détour en Amerique du Sud pour rendre visite à deux membres du club des héros (vous savez le truc réintroduit par Morrison avant R.I.P.), Man-Of Bats et Raven Red, pour un numéro très divertissant. Et enfin un dernier numéro très particulier qui nous emmène dans l’Internet 3.0 avec Oracle ! C’est spécial, certains n’a pas accroché, moi j’ai beaucoup aimé. En gros, Batman Incorporated est à lire, c’est encore du très bon travail de Grant Morrison, dans un style rafraichissant. [titre]Les magazines Urban Comics, ça donne quoi?[/titre] Après une grande interrogation sur les magazines Urban. On a pu enfin constater le travail éditorial apporté sur les deux numéros de ce mois-ci. D'abord, les couvertures ne sont pas de toute beauté. Avec d'immondes lignes jaunes et rouge pour mettre en avant des numéros #1 qui s'arrêteront aux #2 ou #3 pour ensuite recommencer avec le reboot. C'est clairement marketing et assez mal fait. Au niveau du contenu maintenant, c'est plus appréciable. Avec une introduction qui replace le contexte général des magazines et de leurs titres, un peu comme le fait Panini. Le plus, ce sont les pages d'introduction avec de petits encarts pour introduire ou remémorer les personnages présents dans l'histoire. Et ÇA, c'est une idée de génie, pour les nouveaux ou anciens lecteurs. En plus, la mise en page est vraiment très très classieuse. Petit bémol, la couverture est en tout petit et ne peut pas être appréciée à sa juste valeur. L'édition du magazine est comme le reste de la production Urban: classe et sobre. La reliure est belle, les couvertures sont renforcées et le papier est de qualité pour un magazine. On se demande quand même pourquoi les deux sont au même prix alors que le nombre de pages diffère... Joli première fois pour Urban donc qui confirme qu'ils savent également faire du kiosque de qualité.