Il y a peu, Wally West avait tout pour être heureux : jeune marié, il était un super-héros connu et respecté, membre de la Ligue de Justice. Mais un jour, ce dernier se réveille prisonnier au commissariat de Keystone City, et tout le monde a semble-t-il oublié jusqu'au nom même de Flash ! Quel ennemi se cache derrière ce piège qui plonge le justicier dans un monde sens dessus dessous ?

Contient : The Flash #164-176

  • Hawkguy
    Hawkguy

    il y a 7 ans

    Loin d'être un grand fan de Flash et les séries New 52 et Rebirth ne m'ayant pas fait changé d'avis, je me suis donc laissé tenter par le fameux run de Johns sur le personnage, à une époque où selon les dires, il était encore bon. Et... c'est pas mal. Mais je ne vois pas ce qu'il y a de reversant. Alors parait il que les premiers arcs ne sont pas fous, qu'il faut laisser le temps à Johns de s'installer, soit. Quoiqu'il en soit, c'est assez classique, il y a de bonnes idées mais tout va trop vite, certains concepts sont vraiment tordus et font un peu tache. Et ne parlons pas de la "physique des comics" dont Johns abuse un peu trop. Néanmoins, c'est divertissant et c'est ma meilleure lecture Flash. Et puis, gros point positif : Wally West, le Flash de cette époque, le meilleur. Il est bien plus intéressant que Barry et devrait vite vous charmer si vous ne le connaissez pas, d'autant que son univers est assez bien présenté.

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 5 ans

    Excellent

  • The Batman
    The Batman

    il y a 5 ans

    Cette première partie du run de Geoff Johns sur le bolide écarlate durant les années 2000 propose des histoires un peu trop alambiquées pour pas grand chose, en particulier le tout premier arc. Néanmoins, l'ensemble reste divertissant et l'arrivée de Scott Kolins au dessin apporte une touche particulière et collant bien à l'univers de Flash. On espère que la suite nous proposera une intrigue plus prenante et plus impactante pour le personnage.

Lorsque l'on parle des scénarios de Geoff Johns, il est difficile de ne pas parler de Green Lantern. Son travail sur cet univers a été si impressionnant qu'il a marqué de très nombreux lecteurs. Pourtant, le scénariste a également travaillé sur d'autres univers et, très souvent avec une certaine qualité au rendez-vous. On peut penser à son travail sur Aquaman mais aussi et surtout à son travail sur la Justice Society of America.

Aujourd'hui, MDCU vous propose la review de l'un de ces autres travaux à savoir la série Flash, éditée par Urban Comics dans la collection « Geoff Johns présente ». Le premier numéro contient les numéros 164 à 176 de la série principale The Flash et est au prix de 28 euros pour un total de 320 pages.

 

Il y a peu, Wally West avait tout pour être heureux : jeune marié, il était un super-héros connu et respecté, membre de la Ligue de Justice. Mais un jour, ce dernier se réveille prisonnier au commissariat de Keystone City, et tout le monde a semble-t-il oublié jusqu'au nom même de Flash ! Quel ennemi se cache derrière ce piège qui plonge le justicier dans un monde sens dessus dessous ?

 

 

L’univers reprit ici par Geoff Johns serait celui des aventures d'Alice au pays des merveilles. Des voyages, des lieux surprenants, des personnages qui sortent du lot et, surtout, des histoires qui partent un peu dans tous les sens. Le lien est d'ailleurs plus qu'évident puisque chaque nouveau numéro commence par un extrait d'Alice par Lewis Carroll. Autant dire que nous sommes loin des histoires posées qui prennent le lecteur par la main. Cette fois, Johns met juste en avant un principe. Autrement dit, le lecteur découvre ce qui se passe en même temps que Flash.

Nous suivons Wally West dans un monde miroir. Un monde très différent dans lequel, par exemple, les équipes de super-héros ont toujours été plus anecdotiques qu'autre chose et, dans tous les cas, il n'y avait jamais de Flash dans lesdites équipes. Pire encore, le super-héros n'a plus ses pouvoirs et se voit rapidement obligé de faire équipe avec Captain Cold et le Maître des Miroirs s'il veut espérer s'en sortir.

Si le principe de base ne vend pas forcément du rêve sur le papier, Johns, comme souvent, gère son histoire d'une main de maître. La relation entre Wally est les Lascars est jouissive, les univers présentés sont très intéressants, les bonnes idées sont nombreuses et les dialogues sont très bons. On peut penser, par exemple, à l'apparition de versions altérées des trois personnages principaux qui parlent à l'envers, un peu comme si on lisait les bulles à travers un miroir. Le tout s'enchaîne assez rapidement, malheureusement, mais c'est systématiquement pour mieux rebondir sur autre chose.

Côté dessin, le tout est plus que respectable. On sent une réelle volonté d’accompagner Johns jusqu’au bout de son délire avec, notamment, des dessins assez farfelus lors du début du récit (qui est relativement flou) avant d’avoir plus de mise en page et des dessins plus clairs lorsque les révélations autour du scénario vont commencer à tomber. On notera quelques irrégularités et une légère tendance à la surenchère concernant le visage de Flash mais rien d’insurmontable.

En somme, un principe assez sympathique qui donne lieu à une histoire très intéressante avec de bonnes petites surprises ci et là. L'univers n'est pas menacé version Blackest Night, c'est un fait, mais cela n'enlève rien au fait que l'on ne s'ennuie pas le moins du monde.

 

 

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le principe de base
- L'alliance avec Captain Cold et le Maître des miroirs
- Les retournements de situation
- Les dialogues

LES POINTS FAIBLES

- Les exagérations concernant le visage de Wally

 

4.5

Une très bonne lecture.

Conclusion

Un bon premier volume qui laisse présager le meilleur.